Stéphane Lelièvre dévoile son Grand Hôtel
Le célèbre restaurateur toulonnais nous a fait visiter, en avant-première, le dernier-né des maisons Lelièvre : un hôtel quatre étoiles, situé sur la plage des Sablettes, à La Seyne
Le Grand hôtel des Sablettes plage est déjà habité de cette ambiance feutrée que lui confère la discrétion obligée dans l’hôtellerie (très) haut de gamme : « C’est la clim qui fait cet effet-là ! », sourit Stéphane Lelièvre. Une clim hightech, silencieuse et sans aucun rejet de gaz nocif. Le Grand Hôtel des Sablettes plage est, assure le chef d’entreprise, l’un des tout premiers établissements de France équipé de la sorte. Dans trois semaines, le 27 juin exactement, l’établissement Quatre étoiles labellisé « Curio - a collection by Hilton » ouvrira ses portes à la clientèle. Alors qu’une soixantaine d’ouvriers, représentant différents corps de métier du bâtiment, se côtoient du sous-sol encore en chantier au quatrième et dernier étage (qui abrite la seule suite présidentielle), la gouvernante générale Elodie Gritterée, venue du Kube de Saint-Tropez, est déjà à pied d’oeuvre. La chef de la réception Céline Rivero a également pris ses fonctions depuis début avril. Séduite par le projet, la jeune femme arrive du Negresco, sur la Promenade des Anglais, à Nice. Le directeur général de l’établissement, Jean-Claude Cuncu, amicalement « débauché » du Westminster à Nice, est, lui, arrivé depuis janvier.
Cuisinier devenu chef d’entreprise
« Tout le personnel sera en poste dès le 20 juin», assure Stéphane Lelièvre en parcourant les couloirs de son dernier-né. Le cuisinier, devenu un véritable chef d’entreprise, consacre cinq heures par jour au suivi du chantier et enchaîne les réunions. Il faut dire qu’il a entièrement conçu et porté ce projet, décliné autour de la mer et du voyage. Des murs de malles qui habillent le hall, au vol de mouettes dans les chambres, le thème est présent dans toute la décoration d’intérieur. Exemple type avec une longue-vue installée devant chaque fenêtre, un globe posé sur une desserte. Et surtout, des meubles XVIIIe chinés un peu partout en France, et rénovés. Armoires, commodes, pour parfaire l’ameublement et conforter l’ambiance Phileas Fogg et son tour du monde en quatre-vingts jours. L’air fait l’objet d’une attention toute particulière puisque, norme Hilton oblige, « c’est un air neuf, purifié via un système de filtration, qui est proposé dans chaque chambre », explique le chef d’entreprise. C’est Hilton encore, pour la literie, les doublesrideaux occultants. Enfin, le rez-de-chaussée abrite un spa Nuxe accessible sur réservation, pour la clientèle de l’hôtel ou non, et chacun pourra profiter de la piscine extérieure en ardoise noire... ou de la piscine intérieure, de la cabine de sauna, du hammam et du jacuzzi.
Trois restaurants
L’hôtel est également adossé à trois restaurants, dont « La Galerie », un espace lounge bar, qui ouvrira en même temps que l’hôtel 4 étoiles… et déclinera les concepts de « naturalité », « no meat » et « finger food ». Dans le prolongement de la terrasse, rehaussée de près d’un mètre par rapport au niveau de la promenade Charcot, une plage privée de trente matelas est réservée à la clientèle de l’hôtel. La table gastronomique baptisée « Horizon » et la brasserie maritime « Le Navigateur » (toutes les deux installées dans les locaux de l’ancien casino de jeux des Sablettes) ouvriront quelques jours plus tard. Le nom des chefs sera dévoilé… le moment venu ! Au total, le Grand Hôtel des Sablettes-Plage et ses restaurants emploieront une centaine de personnes.