Les stars : Waddle, Hoddle et Hateley
C’est sans doute la plus grande star anglaise de France. Fou, fantasque, drôle, doué, génial, gaucher, on a tout vu, tout entendu, tout lu sur l’immense Chris Waddle. Marseillais entre et ( matches, buts), le milieu offensif est la première vraie star de l’OM version Bernard Tapie. Le club olympien avait dû verser millions de francs à Tottenham pour arracher l’Anglais. Il s’agissait à l’époque du e plus gros transfert de tous les temps, derrière ceux de Diego Maradona, transféré du FC Barcelone au Napoli en , et de Ruud Gullit qui passe du PSV Eindhoven à l’AC Milan en . Même si, lors de son arrivée à l’aéroport de Marseille, il est confondu avec le chanteur des Pink Floyd qui se produit le soir-même dans la ville phocéenne... Pendant trois ans, le gaucher va régaler le stade Vélodrome, notamment en C où il élimine à lui seul l’AC Milan de Sacchi en . La même année, l’OM échoue en finale contre l’Etoile Rouge de Belgrade à Bari. Le début de la fin pour Waddle qui retourne sur son île en avec trois titres de champion (, , ) et une trace dans l’histoire du club et du championnat de France. Malgré tout, Monaco a été le premier club français à «s’offrir» un plaisir anglais. Et pour le coup, l’ASM a fait coup double en avec Glenn Hoddle et Mark Hateley. Lors de sa première saison sur le Rocher, Hoddle enchante tout le monde tout en étant élu meilleur étranger du championnat, avec un titre de champion de France à la clé. L’international anglais est facile, élégant, beau et décisif. Ses deux premières saisons sont magnifiques, notamment la seconde avec buts à la clé. Il restera jusqu’en ( buts en matches) et ses coéquipiers de l’époque n’ont toujours pas oublié l’immense joueur qu’il était. A ans, il filera en seconde division anglaise à Swindon Town. Arrivé en même temps en provenance de l’AC Milan, Hateley était moins poétique que son compatriote Hoddle mais plus buteur dans l’âme. C’est surtout sa première saison qui est une franche réussite ( buts en championnat) où, sous la houlette d’Arsène Wenger, il décroche un titre de champion de France avec un jeu offensif ultra plaisant. Après deux autres saisons plus moyennes, il quitte Monaco pour les Rangers, en Ecosse, où il retrouvera ses sensations dans la surface de réparation ( buts en rencontres).