Lexus eclipsées, Ferrari et BMW au zénith
On prend les mêmes et on recommence ? Que nenni ! Après avoir dominé sans partage les deux premières étapes de l’International GT Open 2017, au Portugal (Estoril) puis en Belgique (Spa-Francorchamps), les Lexus RC-F sont tombées de haut, ce week-end, sur le plateau surchauffé du Castellet. Attendues au tournant par une concurrence avide de revanche, les deux nouvelles GT3 nippones faisant figure d’épouvantails en ce début de saison n’auront tout simplement jamais été en mesure de prolonger leur suprématie. Dès les premiers essais libres, le chrono donnait le ton. Une tendance nette. Il semblait évident que le soleil de plomb et le revêtement abrasif du circuit Paul-Ricard ne constituaient pas leur terrain de prédilection. De là à imaginer qu’elles feraient pâle figure de la sorte... Arrivés ici en position de force, les frères Dominik et Mario Farnbacher, leaders avec deux victoires au compteur, sont repartis bredouilles sans avoir vu le damier. Verdict cruel pour eux : double abandon - par la faute d’une direction assistée défaillante - et dégringolade hors du top 3 du championnat...
Le cheval cabré manque le doublé
Dans le camp suisse de l’équipe Emil Frey Racing, Albert Costa et Philip Frommenwiler sont en revanche parvenus à limiter les pertes. Si le podium leur a tourné le dos (4e samedi, 10e hier), l’Espagnol et son compère helvète ont pris le relais au sommet de la hiérarchie provisoire. Toutefois, ça se bouscule, désormais, dans leur rétroviseur. Nul doute que ceux-ci ne pourront pas se permettre de rééditer un tel score lors de l’échéance suivante en Hongrie (1er-2 juillet), sous peine de se voir éclipsés par l’un ou l’autre des équipages revenus très près à cette occasion. Les héros du week-end font d’ailleurs partie du groupe de chasseurs. Samedi, c’est la Ferrari 488 du tandem Ramos-Mak qui s’est engouffrée dans la brèche pour briser l’hégémonie Lexus. Pole position et victoire, s’il vous plaît ! Hier, un autre bolide frappé du cheval cabré tenait encore la corde, mais le Chinois Fu Songyang n’a pas su conserver le bel avantage confectionné à mi-course par le poleman Andrea Caldarelli. Une aubaine pour la BMW M6 de Fran Rueda et Victor Bouveng, qui pouvait conclure en beauté cet épisode varois ô combien renversant.