Les champions, un an après
Un peu plus d’un an après le premier titre de champion de France décroché par le HTV, en Pro B, les 12 joueurs entrés dans l’histoire du club ont connu des fortunes diverses
Le 3 mai 2016, HyèresToulon obtenait le premier titre de son histoire chez les pros. Depuis, la plupart des champions de France de Pro B ont exporté leur talent sous d’autres projecteurs. À tous les étages, ils ont connu des saisons avec des émotions contrastées. Revue d’effectif
Ils ont décroché un nouveau titre
Ludovic Chelle avait attendu quinze ans pour soulever un premier trophée. Le deuxième n’a pas traîné. Le poste 1-2 a remporté le championnat de France de Nationale 1 avec Caen, ainsi promu en Pro B. Son statut de « talisman » est intact. La saison de Clément Cavallo s’est avérée bien plus compliquée à Roanne, modeste 15e de Pro B. Loin des ambitions annoncées. La Chorale, dont l’ailier s’est imposé comme un joueur majeur, a quelque peu sauvé l’honneur en s’adjugeant la Leaders Cup de Pro B. Avec à la clé un sésame pour les play-offs d’accession – quittés dès les quarts de finale. Aperçu en début d’exercice dans le Var avant d’être coupé, Kévin Thalien a quant à lui été sacré champion de France de N2 avec La Charité...
➠ Ils sont montés d’un étage
Le HTV n’avait plus que deux joueurs du titre sous contrat pour aborder son retour en Pro A : William
Howard et Anthony Christophe, vite rejoints par Maurice Acker. Toujours sous les ordres du tandem Milling - Devos, ils ont contribué au maintien du club dans l’élite. Avec une mention pour Howard, qui s’est fait remarquer pour sa découverte de la Pro A et dont la carrière est lancée pour de bon. Autre joueur à avoir tenté sa chance dans ce championnat, Jonathan Tornato a vécu un exercice mitigé avec Antibes. S’il a lui aussi participé au maintien de son club, le pivot a connu un temps de jeu en deçà de ses espérances (13 minutes en moyenne, pour 3,9 pts et 2,9 rebonds). Celui qui s’en est sorti le mieux se nomme, sans surprise, Chris Dowe. L’arrière polyvalent a confirmé avec Brussels, avec qui il a atteint la finale de la ligue belge (Ostende a remporté la série 3-1). L’Américain a affiché les mêmes stats qu’en Pro B (12,9 pts pour 16,3 d’évaluation). Il a aussi découvert la FIBA Europe Cup, où il a notamment inscrit 24 pts contre Chalon.
➠ Ils ont galéré en Pro B
Outre Cavallo, quatre autres joueurs avaient décidé de rester en Pro B. À commencer par Robert Nyakundi. L’ailier fort, dans la lignée de ses prestations avec le HTV (10,8 pts, 9,1 d’éval), a pourtant connu la relégation avec Saint-Quentin. Son équipe a été condamnée à la toute dernière journée. Coiffée notamment sur le fil par le Aix-Maurienne de
Drissa Ballo. L’air de la Savoie a à peine permis au pivot de progresser. Utilisé autant qu’au HTV (13 minutes en moyenne), il a tout juste amélioré ses stats (5,9 d’éval). Idem pour Mohamed
Queta, très peu responsabilisé du côté de Lille (22 matches, 7 minutes de moyenne), une équipe qui a néanmoins atteint les playoffs. Enfin, Kyle Spain, qui avait trop peu joué la saison dernière (3 matches) à cause de blessures à répétition, s’est relancé à Denain. En 27 apparitions (10,3 pts de moyenne), le sniper américain n’a pas permis au club nordiste de disputer les play-offs. Qu’à cela ne tienne, Spain est parti les jouer... en Pro A, en tant que pigiste au Portel. Mais il n’a pas franchi le premier tour, battu par Chalon.