Circo: Michel-Kleisbauer (REM) comme prévu
Ginesta (UMP) : , % Rachline (FN): , % Participation: , %
Sans même les résultats de Fréjus, Philippe Michel-Kleisbauer comptabilisait déjà plus de 2 000 voix d’avance dans les six autres villes de la circonscription dont les bureaux de vote avaient bouclé à 18 heures. Autant dire que, bien avant que ceux de la cité romaine ne crachent leurs résultats, les jeux étaient déjà faits. Le candidat de La République En Marche et du MoDem a donc assez largement remporté ce scrutin hier, en totalisant 53,24% des voix, contre 46,76% à son adversaire du Front national, Gilles Longo.
Puget et Le Muy restent au FN
Il gagne aux Adrets-de-l’Estérel (64,72%), à Saint-Raphaël (56,68%), à Bagnols-en-Forêt (56,36%), à Roquebrune-surArgens (54,57%) et surtout à Fréjus, où il devance le deuxième adjoint de David Rachline de 165 voix. Un vrai symbole que cette victoire acquise dans ce fief frontiste où le FN, il est vrai, enregistre depuis plusieurs scrutins un recul palpable. Deux communes de cette cinquième circonscription ont tout de même « résisté » à la poussée d’En Marche : celle du Muy, où le Front national a fait mieux, avec 52,52% des suffrages, et Puget-sur-Argens, où tout s’est joué à... deux voix près en faveur de Gilles Longo. Le candidat de REM se félicitait essentiellement de deux résultats hier soir. Celui de Saint-Raphaël, où la plupart des voix de Guillaume Decard (LR), grand perdant du premier tour, se sont reportées sur son nom. Mais surtout celui de Fréjus, dont Philippe Michel-Kleisbauer avait fait un véritable défi. La participation, comme dans toute la France, a été très faible lors de ce second augmenté son total de 6 434 voix entre les deux tours. Pour Philippe Michel-Kleisbauer, la récolte est meilleure, avec 7 548 voix supplémentaires glanées, notamment à Saint-Raphaël (+2 987), mais aussi Fréjus (+2 672), les deux villes les plus importantes du secteur. C’est la troisième fois que le centriste, bien connu des scrutins locaux (municipales, départementales), s’attaquait à une législative. Ses deux premières tentatives, en 2007 et 2012, s’étaient soldées par autant échecs dès le premier tour. Ce troisième essai a donc été transformé. Le voici député, successeur de Georges Ginesta. Une victoire qui a ravi ses amis et ses proches, comme son ancien suppléant aux départementales, Gérald Soccoja, ému aux larmes à l’annonce des résultats. Mais pas sûr qu’elle ait réjoui l’ensemble de la classe politique locale...