La droite limite la casse dans les Alpes-Maritimes
Cela aurait pu être une Bérézina, c’est finalement une victoire étriquée pour le clan des Républicains dans les Alpes-Maritimes. La vague « dégagiste » de La République en marche ! avait atteint les rivages azuréens au er tour de ces législatives, éliminant trois représentants LR-UDI, (dont le sortant Rudy Salles, dans la e circonscription), et plaçant de ses candidats en tête. Elle aura, lors de ce second tour, observé un certain reflux, pas suffisant toutefois pour permettre à la droite républicaine de réaliser le grand chelem de avec députés sur circonscriptions. Mais celle-ci fait mieux que sauver les meubles en gardant trois de ses « ténors » à l’Assemblée, à commencer par le président du Département Eric Ciotti (re - Nice) et le tandem de l’ouest des A.-M. Bernard Brochand (e - Cannes-Mandelieu) et Michèle Tabarot (e - Le Cannet-Grasse). Ils siégeront aux côtés de deux « petits nouveaux » de leur camp, l’Antibois Eric Pauget (e) et la Cagnoise Laurence Trastour (e) qui succèdent à Jean Leonetti et Lionnel Luca qui ne se représentaient pas, ainsi que de la jeune estrosiste Marine Brenier (e Nice-Montagnes), qui confirme sa victoire lors de l’élection partielle de . Côté « marcheurs », les trois nouveaux entrants à l’Assemblée incarnent à la perfection le pedigree du parti présidentiel : un membre issu de la société civile (Cédric Roussel dans la e Nice-Paillon), un UDI expérimenté (Loïc Dombreval, maire de Vence dans la e), et une ex-conseillère municipale LR (Alexandra Valetta-Ardisson dans la e - Menton). Tous trois ont battu en duel un candidat FN. Mais comme partout en France, les grands gagnants de cet ultime tour électoral dans les Alpes-Maritimes sont les abstentionnistes. Avec , % d’abstention, les Azuréens auront été encore près de % de plus qu’au premier tour à être restés chez eux. Un record qui doit interpeller toute la classe politique. Vainqueurs comme perdants... CH. H.