Entreprendre durant les études
Nombreux sont les étudiants qui ont des projets et souhaitent créer leur entreprise, qu’ils soient fraîchement diplômés ou en passe de l’être
Selon un sondage CSA, alors que beaucoup hésitent encore à sauter le pas, l’auto-entreprise séduit les jeunes. 95 % des étudiants-entrepreneurs déclarent être optimistes pour leur avenir professionnel*.
Qu’est-ce que c’est ?
Pour les porteurs de projets, il existe notamment le statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE), qui s’adresse aux étudiants et aux jeunes diplômés. Instauré par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, il offre l’opportunité aux entrepreneurs de voir mûrir et se concrétiser un projet professionnel, et ce, durant leurs études, notamment grâce au réseau PEPITE (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat). Pour en bénéficier, il suffit d’être titulaire du baccalauréat ou d’une équivalence en niveau et de candidater. Le dossier sera ensuite analysé selon des critères de qualité et fonction des capacités du candidat. De façon générale, le statut offre de nombreux avantages, en rendant compatibles études et projet, par le biais d’aménagements d’emplois du temps, d’équivalences de crédits ECTS et la possibilité de substituer au stage, le travail sur son concept. De plus, le statut agit comme un accélérateur de développement, puisqu’il fournit aux étudiants une aide à la recherche de financements, un accompagnement, une mise en réseau, un accès aux lieux de coworking du PEPITE (partout en France), ainsi que la possibilité de signer un Contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) et l’obtention d’un diplôme d’établissement étudiant-entrepreneur (D2E).
Dans la région
Comme le souligne le ministère de
l’Enseignement supérieur : « Le portail doit permettre de donner une information claire, précise sur l’offre disponible. On peut y faire des recherches par critères et consulter tous les masters en ayant accès à des informations précises, comme sur les établissements ou les calendriers de candidature, notamment ». La sélection se décline en domaines disciplinaires, structures, ou lieux d’études et tous ces points peuvent être combinés pour obtenir plus de pertinence par rapport au projet de poursuite d’études. D’autre part, comme l’admission n’est pas forcément garantie pour les premières demandes : « Si l’étudiant est titulaire d’un diplôme national de licence et qu’il n’est admis dans aucun des masters choisis, il peut engager toutes les démarches lui garantissant sa poursuite d’études, via la plateforme ». Attention, cela ne vaut que pour un recours. En effet, pour les candidatures, il faudra suivre le schéma classique, en envoyant son dossier directement aux universités ou en écoles. Enfin, il faut savoir que de nombreux masters, en particulier les plus réputés, reçoivent de nombreux dossiers de candidatures. La sélection à l’entrée de certaines formations se fait donc en fonction des capacités d’accueil des établissements et le site vous permet de connaître ces différentes modalités. * Réalisé pour le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche - mai 2016