Var-Matin (Grand Toulon)

UNE INFINIE TRISTESSE...

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Hubert Falco (maire de Toulon). - Je suis profondéme­nt attristé par la perte de ce géant qui, aux côtés de Gallion, Champ, Diaz et tous les autres, entraînés par Daniel Herrero, a fait rêver une génération de supporters toulonnais. C’était un Grand. Toulonnais de coeur, Eric a marqué l’histoire du RCT et son nom restera à jamais gravé dans la mémoire des Rouge et Noir. Il a fait vibrer le peuple de Mayol, dont je suis, mais au-delà de ces moments intenses de jeu, je garderai de lui le souvenir d’un homme généreux, entier, spontané et enthousias­te, un homme sympathiqu­e dont l’esprit positif était communicat­if. C’était un homme qui savait donner aux autres, qui savait partager. Il était très proche des supporters, très disponible. Je tiens à lui rendre hommage aujourd’hui et à m’associer à la douleur de ses proches auxquels je présente mes sincères condoléanc­es. Thierry Louvet : « J’ai du mal à réaliser que le grand Barabbas soit parti comme ça. Ça va être un énorme manque. Franchemen­t, ça fait mal. J’ai beaucoup de tristesse. Je suis à plat, j’ai chialé comme un gosse ce matin... On va se retrouver avec les copains pour voir ce qu’on peut faire pour sa famille... » Eric Champ : « Je suis dévasté. Il faut me laisser un peu de temps pour réaliser. Je dirai un peu plus tard combien mon ami était formidable... » Manu Diaz : « En tant que joueur, c’était un phénomène. Avec lui, l’équipe était dans l’avancée. Il gagnait constammen­t la ligne davantage. Sans lui, on n’aurait peut-être pas gagné nos titres. Mais outre le joueur d’exception, c’était un super mec. Très croyant, il pensait toujours aux autres. C’était un humaniste. Il était dévoué. Il oeuvrait pour le bonheur d’autrui. C’était un garçon étonnant. Très rude sur le terrain, c’était une patte en dehors. Il avait un coeur gros comme ça, des qualités humaines hors du commun. » André Herrero : « Comme joueur, c’était un boeuf. Il avait un tempéramen­t sud-africain très marqué. Il sortait de l’ordinaire. Il était dur envers lui-même mais aussi envers ses coéquipier­s. On avait eu un différend quand il avait signé au RCT. Mais après, on s’était mis d’accord et il s’était montré tout à fait exemplaire. Il ne vivait pas de regrets». Bernard Laporte (président de la FFR) : « Toutes mes plus sincères condoléanc­es à la famille et aux proches d’Éric Melville. Cet incroyable joueur aura marqué l’histoire du Rugby, celle de l’équipe de France et du RCT. Un guerrier s’en est allé. » Alex Massari (président de l’associatio­n RCT) : « C’était un grand joueur et un homme au grand coeur. Il était disponible et à l’écoute. Sa seule présence marquait. »

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