Pôle mer: «L’innovation, c’est notre ADN»
Hier, les 400 membres du Pôle mer Méditerranée étaient invités à l’assemblée générale de la structure destinée à développer l’industrie maritime et littorale. Synthèse
Pas de jackpot devant les machines à sous, mais des rapports d’activité un peu austères. Les professionnels du pôle mer réunis hier matin au Casino Joa de la Seyne pour l’assemblée générale du pôle d’excellence n’étaient pas là pour s’amuser. François Demoulin, président du pôle et Patrick Baraona, le directeur, leur ont en effet présenté le bilan d’activité, parlé des projets structurants et ont insisté sur l’importance du « label ». Les 400 membres ont aussi renouvelé le comité de pilotage pour les trois prochaines années. Résumé en quelques questions à Patrick Baraona.
Que faut-il retenir du bilan ? Il y a d’abord le portage d’un projet structurant : system factory. Ça consiste à disposer au technopôle de la mer de moyens matériels (calculateurs et logiciels) et humains pour faciliter le développement de systèmes pour les PME, voire les entreprises plus grandes. Si une entreprise a besoin de développer un logiciel particulier pour une application à bord d’un navire ou autre, elle peut venir. Et pour un prix de journée compétitif, il pourra accélérer le temps de développement de son produit.
L’assemblée générale a aussi été l’occasion de parler d’Europe... Notre volonté c’est en effet d’être d’avantage présent sur les projets européens et en particulier sur le bassin méditerranéen. Sur des sujets comme les énergies marines renouvelables, on pourrait jouer un rôle de leadership. e pense aussi à la sécurité maritime. Ces actions vont être profitables à tout le réseau. C’est important pour les entreprises et les territoires comme la future métropole. Votre volonté reste celle de favoriser l’innovation ? L’innovation, c’est notre ADN. On compte à projets labellisés par an avec un taux de succès de %. C’est-à-dire que trois projets labélisés sur quatre reçoivent un cofinancement européen, national ou régional et ça, quelle que soit sa taille.
Cette année a aussi été celle de l’évaluation à mi-parcours de votre plan de développement sur six ans... Le ministère de l’économie a mandaté un cabinet pour regarder si la feuille de route du pôle - est respectée. Il a fait le constat que c’est le cas sur tous les segments d’activité, que ce soit l’innovation, l’accompagnement d’entreprises ou l’international. Il nous a aussi encouragés à accentuer l’axe technologique et à répondre à la demande des PME d’aller vers l’Europe. L’évaluation nous a confortés dans les choix stratégiques que l’on a faits.