Des stups dans sa voiture : il dénonce un autre homme
Lors d’un contrôle routier, les policiers ont interpellé un jeune homme en possession de drogue. Le conducteur et un autre individu qu’il a impliqué ont été présentés hier devant le tribunal
Le dimanche 25 juillet à Toulon, lors d’un banal contrôle routier, les policiers vont constater la présence de produits stupéfiants dans un véhicule. Au volant, F.J., un Toulonnais de 30 ans, va expliquer, dans un premier temps, être un consommateur de drogue. Lors de sa garde à vue, il indique s’être servi de la revente de stups afin de financer sa « conso » personnelle. Il va également impliquer un autre individu – J.Z., 32 ans – comme étant le fournisseur. Hier, les deux mis en cause ont été présentés devant le tribunal correctionnel pour trafic de stupéfiants (et usage illicite pour le conducteur appréhendé). Lors de cette comparution immédiate, un renvoi a été sollicité afin de préparer la défense des prévenus. Les magistrats devant statuer sur le sort judiciaire des trentenaires.
Consommateurs de produits stupéfiants
Sans véritable surprise, le représentant du parquet a requis le maintien en détention provisoire du duo. Il a été fait état des cinq condamnations prononcées contre J.Z. – « cinq pour infraction à la législation sur les stupéfiants », a-t-il été relevé – et d’une mention pour outrage, prononcé en 2010 à l’encontre du conducteur. Pour Me Lambert, intervenant pour ce dernier, « la détention provisoire ne se justifie pas. Cet homme a un travail depuis dix-huit mois, dans la même entreprise. Il admet consommer de la cocaïne mais il n’est pas connu comme étant un trafiquant. » Lors de sa plaidoirie, Me Barrio a, à son tour, sollicité le placement sous contrôle judiciaire du deuxième prévenu.
Un prévenu écroué
« Il a été interpellé dimanche, à 11 heures, car il a été mis en cause par F.J. ; sachant que celui-ci s’est rétracté lors de sa présentation devant le juge des libertés et de la détention. Si des mentions pour stupéfiants figurent sur son casier judiciaire, il s’agit de consommation, et non de trafic. » Et de préciser que l’individu a également un travail, un CDI comme livreur et deux jeunes enfants. Le tribunal, présidé par Mme Lablanche, a finalement prononcé le placement en détention du conducteur, tandis que l’homme « désigné » a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le dossier sera jugé sur le fond le 26 juillet.