Var-Matin (Grand Toulon)

Les minots à l’assaut des flots

L’équipage 100% varois de TPM prendra le départ dans moins de dix jours. La jeune escouade sera dirigée par le skipper Maxime Blondeau et managée par Fabien Henry

- GUILLAUME RATHELOT

Il ne leur reste plus qu’une bonne semaine pour rejoindre le départ du Tour de France à la voile, à Dunkerque. Mais hier, c’est bien dans leur port d’attache, à Hyères, que les équipiers de TPM ont lancé les hostilités. À terre, donc. Réunis autour du skipper, Maxime Blondeau, ils ont affirmé leurs ambitions. Qu’ils voudront confirmer dès le premier jour de régates, le 4 juillet. Si la victoire finale semble hors de portée, au milieu d’une flotte de pros, les Varois comptent bien figurer dans le classement jeunes (moins de 26 ans), avec un podium en vue. « L’objectif, c’est aussi de faire les finales chaque soir. C’est notre premier Tour à tous, on est impatients ! On s’est entraînés, avec quelques navigation­s intenses dans la rade. Et les régates préparatoi­res ont été correctes. On est prêts et on va tout donner », confie Blondeau, qui a fait ses armes en Hobie Wildcat Formule 18. Lui et ses acolytes ont donc découvert leur Diam 24, trimaran de 12,20 m, cet hiver. Ils continuent d’apprendre à l’apprivoise­r.

Henry revient... comme coach

Et pour piloter le tout, quel meilleur manager que Fabien Henry, quinze Tour de France dont quatre victoires à son actif ? «Je suis content de revenir sur cette épreuve après un an d’absence. Ça va me changer de rester à terre, rigole le néo-coach. Transmettr­e mon expérience, c’est important, surtout à une équipe jeune. Je n’allais pas la garder pour moi. C’est un bon challenge. Il y a du talent et je pense qu’il y a moyen de réaliser quelques coups d’éclat, notamment lors des manches en Atlantique.» « Il nous a beaucoup apportés, en terme de préparatio­n, de gestion de la fatigue et de gestion des concurrent­s –- car il va y avoir des courses au contact, ce sera très serré », continue Maxime Blondeau, successeur désigné d’Henry à la barre de TPM. «C’est un petit héritage, ça rajoute un peu de pression», sourit-il. La pression devrait toutefois s’envoler une fois sur l’eau. Ou du moins s’estomper au profit de la notion de plaisir, primordial­e dans cette aventure. «Il y a une bonne entente entre nous. Le but est de se faire plaisir tout en faisant de notre mieux. C’est avant tout un apprentiss­age. Et ça va être une bonne expérience », conclut Swan Bezile, l’un des hommes à bord, novice sur multicoque. L’un de ceux qui peuvent marquer cette édition de leur empreinte.

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(Photos Valérie Le Parc) Pour la e année consécutiv­e, le Tour se dispute sur Diam , un trimaran réputé stable et nerveux, long de , mètres.

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