Quand l’industrie fabrique l’avenir
L’industrie a des solutions à proposer à la société, notamment pour ce qui est de l’emploi. L’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) en est convaincue et veut le faire savoir aux Français. Rassemblées depuis avril sous la bannière commune La Fabrique de l’Avenir, les fédérations industrielles rappellent qu’il y a 100000 postes à pourvoir chaque année jusqu’en 2025. Mais pour cela, encore faut-il faire passer le message, rappelle Daniel Sfecci, président de l’UIMM06. «L’UIMM veut témoigner de son rôle moteur au service de l’industrie d’aujourd’hui et de demain. Elle le fait en lançant au niveau national une campagne de communication sur l’emploi industriel, associant dix-huit fédérations industrielles. Campagne que nous relayons sur le territoire azuréen» et qui se déploiera pendant trois semaines à la télévision, sur le web et sera accompagnée d’une campagne d’affichage nationale.
Déficit d’image
La fédération patronale en profite pour refondre son identité visuelle afin de mieux s’adresser au grand public. L’industrie est victime de préjugés et les entreprises industrielles peinent à trouver les compétences dont elles ont besoin pour se développer. «Il faut changer la vision des Français: 51 % d’entre eux considèrent que c’est un secteur d’avenir mais seuls 17 % envisagent la possibilité que leurs enfants s’y engagent.» Il faut aussi réaffirmer ce que l’industrie peut apporter en termes d’environnement professionnel et d’évolution de carrière: «Un emploi industriel crée 1,5 emploi indirect et 2 de service. 80 % des jeunes qui ont suivi un mode d’alternance de l’industrie sont embauchés six mois après leur formation, énumère le président de l’union qui enfonce le clou: «En moyenne, les salaires sont supérieurs de 13 % à ceux des autres secteurs d’activité.» Le message de l’UIMM est clair: l’industrie est la fabrique de l’avenir «tant sur les moyens des entreprises que l’emploi et le devenir de nos jeunes».