«C’est un club unique»
Détendu, Jon-Paul Pietersen a effectué ses premiers pas avec les Rouge et Noir lundi. Le champion du monde a tout pour être l’une des attractions de la saison toulonnaise
Un nouveau champion du monde a débarqué jeudi dernier sur la rade, en la personne du Sud-Africain Jon-Paul Pietersen. Sous le soleil varois, sourire flambant, le champion du monde 2007 a eu l’agréable surprise de découvrir l’engouement des supporters toulonnais (environ un millier présents à Berg) lors du premier entraînement avant-hier. « Je n’ai jamais vécu ça, c’est vraiment un club unique, sourit le Sud-Africain. Même quand je me balade en ville, je vois le muguet partout. » Aujourd’hui, il fête ses 31 ans et ne vient pas pour faire banquette. « Personnellement, je veux essayer d’être titulaire. Je sais que ce ne sera pas facile. » C’est le moins que l’on puisse dire. Les ailes se retrouvent fournies avec désormais Habana, Clerc, Tuisova, Ashton et donc Pietersen. « Je suis très excité de jouer pour ce grand club. Venir ici est un privilège. Je veux aider le club à gagner », souligne Pietersen. Mais l’homme est polyvalent et peut être aussi mis en concurrence avec Hugo Bonneval et Edoardo Padovani.
«J’aimerais remporter un titre »
À Toulon, le natif de Stellenbosch ne sera pas dépaysé. Il retrouve notamment ses compatriotes Bryan Habana, Duane Vermeulen, Marcel Van der Merwe et Juandré Kruger. Une constellation sud-africaine qui a su convaincre l’ailier de rejoindre l’armée rouge et noire. «J’ai parlé avec Bryan (Habana) et Duane (Vermeulen). Ils m’ont expliqué comment le club était organisé, la passion qu’il y a autour. Ils avaient raison, c’est vraiment fantastique. En équipe nationale, je parlais avec Bryan et il m’a toujours dit que Toulon est un grand club, avec la bonne mentalité pour remporter des titres. » Les titres, Pietersen court après depuis... 2007 et la victoire au Mondial avec son pote Habana. Il aimerait bien égayer son palmarès avec les Varois, eux-aussi en manque de titre depuis la victoire en Coupe d’Europe en 2015. Sa soif de victoires peut aider les Toulonnais à vaincre la malédiction des finales qui semble s’accrocher au RCT. « Je veux apprendre le maximum de choses possibles avec tous les grands joueurs et coaches qu’il y a ici. Et bien évidemment, j’aimerais remporter un titre. » Si l’ailier retrouve ses cannes d’il y a dix ans lors du sacre sud-africain en terre française, les défenses du Top 14 et d’Europe ont du souci à se faire.