Balèze ce Jean-Baptiste Alaize !
Dans quelques jours, JeanBaptiste Alaize, sauteur en longueur amputé tibial, s’envolera pour Londres afin de participer aux championnats du monde paralympiques. Son concours se déroulera lundi prochain dans le Stade Olympique. Un sautoir qu’il connaît bien puisqu’il a participé aux Jeux Olympiques 2012 avec une sixième place à la clé.
Une préparation intensive
À 26 ans, Jean-Baptiste vient d’accrocher un 8e titre de champion de France. Au stade Charletty, malgré des conditions difficiles, il a franchi 6,47 m, ce qui le situe dans le Top 3 mondial cette saison. À Londres, il visera donc une médaille : « Je connais ce stade. Aujourd’hui, j’ai acquis de la maturité, de l’expérience. Je suis confiant mais il faudra certainement franchir la barrière des 7 mètres pour monter sur le podium. » En attendant, il poursuit sa préparation sur le Stade Gallieni de Fréjus avec son nouvel entraîneur, Jean-Charles Balme. Ce dernier est satisfait de la montée en puissance de son poulain : « Jean-Baptiste s’est très bien intégré dans notre groupe de jeunes athlètes qui participeront aux championnats de France. Il est en forme, il n’a pas de blessure. On est dans une phase d’affinement d’ici le Mondial avec comme objectif un pic de forme le 17. »
Dans le prochain film de Franck Dubosc
Ce 25 juin, il a sauté 6,55 m à Montélimar. Sur le stade de ses débuts, il a accroché une 5e place au milieu des sauteurs valides. La ligne des 7 mètres se rapproche... Mais il n’y a pas que le saut en longueur dans la vie de Jean-Baptiste. Il y a quelques semaines, il a eu le privilège de tourner quelques scènes dans la première comédie réalisée par Franck Dubosc. Dans ce long-métrage intitulé «Tout le monde debout» et qui sortira en salle en mars 2018, Jean-Baptiste joue le rôle d’un sportif de haut niveau. Outre Franck Dubosc, il y côtoie notamment Alexandra Lamy. « J’ai adoré cette expérience, c’est un rêve de gosse qui se réalise » déclare l’athlète. « Au début, j’étais stressé. Mais grâce aux conseils de Franck Dubosc, je me suis détendu. Il m’a dit de faire comme sur un stade pendant un concours. On a fait de très nombreuses prises pour en retenir une seule, comme dans un concours de saut en longueur... »