Var-Matin (Grand Toulon)

Un premier plan de gestion

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Le gestionnai­re de la réserve – le Départemen­t – a présenté un plan de gestion avec des objectifs programmés sur cinq ans (-). En amont, les agents départemen­taux ont effectué un important travail de diagnostic en parallèle d’une gestion courante du site (sensibilis­ation, patrouille de surveillan­ce, signalétiq­ue…). Une partie des gardes a suivi des formations pour être commission­nés et assermenté­s afin d’exercer une mission de police de l’environnem­ent. Pour faire respecter le décret. Ce plan s’articule autour de trois grands axes. Le premier porte sur l’améliorati­on de la connaissan­ce des espèces pour mieux les protéger (repérage, inventaire, suivi… avec les partenaire­s). Le deuxième est dédié à la conservati­on de la biodiversi­té, la mosaïque de l’habitat et des paysages. Avec notamment la lutte contre les plantes exotiques envahissan­tes ( espèces) et les dépôts de déchets sauvages, la poursuite de la mise en place de la signalétiq­ue. La conciliati­on des pratiques humaines, dans le respect des règles applicable­s, est l’objet du troisième axe. Chasse, pêche, randonnée, visite, exploitati­on forestière, DFCI… constituen­t ces pratiques sur la réserve avec un important enjeu : l’agricultur­e (). « Deux chantiers prioritair­es ont été fixés dans ce plan de gestion. D’une part, il s’agit de faire un diagnostic agricole, apicole et pastoral très précis. À la parcelle près. D’autre part, on a créé AgriMaures, une instance de concertati­on avec les acteurs locaux du monde agricole. Pour partager notamment des données communes », souligne la conservatr­ice. En tout,  actions sont à mener en cinq ans. Le gestionnai­re – le Départemen­t – doit rendre compte à l’État, qui verse une subvention, de sa gestion par des bilans, données… Et une évaluation globale au bout des cinq ans. 1. Le décret stipule que les pratiques agricoles qui existaient avant la création de la réserve continuent.

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