Diamants sur Rocher
Joaillerie, horlogerie, créations Hermès… du 17 au 19 juillet, Artcurial revient pour ses ventes de prestige à l’Hôtel Hermitage de Monaco. Trois enchères d’exception passées en revue avec François Tajan, président délégué d’Artcurial
Quelles seront les nouveautés de cette édition 2017 des ventes de prestige ?
C’est la 12e édition de nos ventes à Monaco, avec toujours trois thématiques : les bijoux, les montres et Hermès Vintage. La petite particularité cette année est que nous avons demandé au créateur Pierre Hardy de concevoir des visuels et des compositions autour d’objets qui nous ont été confiés. Il a réalisé notamment les couvertures des différents catalogues.
Côté bijoux, pouvez-vous nous présenter les pièces maîtresses ?
Nous avons une broche ballerine extraordinaire de chez Van Cleef et Arpels. Ce clip de corsage emblématique de la maison de joaillerie a été réalisé dans les années 1940. Nous en avions un l’an dernier, un peu plus ancien, qui s’est vendu 130 000 euros frais compris. L’objet nous a porté chance une fois, nous espérons que ce sera à nouveau le cas cet été. Une famille d’industriels connue dans la région nous a par ailleurs confié quelques bijoux très importants, dont un collier tout à fait extraordinaire de la maison Chaumet, une rivière de diamants datée milieu du XIXe siècle et estimée entre 300 000 et 350 000 euros. Quelles surprises réservent les ventes d’Horlogerie de collection et Hermès Vintage ? Concernant les montres, nous sommes encore plus sélectifs que les années précédentes. Nous en avons 270 en tout, avec toutes les grandes marques représentées. Nous proposerons les fameuses Daytona de Rolex, dont le modèle Panda, estimé à 300 000 euros et qui devrait être le top lot de la vacation. Clin d’oeil à la région, une trentaine de montres ayant appartenu à l’artiste niçois Arman et confiées par son épouse, sont également en vente. Pour Hermès Vintage, on retrouve un sac Kelly que nous avions vendu il y a huit ou neuf ans au profit d’une oeuvre caritative. Ce modèle unique possède une photo incrustée de la princesse Grace Kelly datée de mars 1954, et est estimé entre 80 000 et 120 000 euros.