L’épreuve de vérité pour les Bleues
Le terrain pour seul juge. Invaincu depuis son arrivée à la tête de l’équipe de France en septembre, le Mentonnais Olivier Echouafni va connaître son premier grand test contre l’Islande, ce soir à Tilburg (20h45), pour son entrée à l’Euro-2017 aux Pays-Bas. Son bilan jusque-là est presque parfait: depuis l’élimination des Bleues en quarts de finale des JO de Rio, le successeur de Philippe Bergeroo a établi une série de 11 matches sans défaite (7 victoires, 4 nuls). Les Bleues, au moment d’aborder ce premier Euro de l’histoire à 16 équipes, n’ont jamais réussi à dépasser le cap des quarts de finale, avec deux éliminations de suite aux tirs au but en 2009 et 2013. Les coéquipières de Wendie Renard vont devoir aller chercher la tête d’un groupe C, a priori abordable avec l’Islande (18e nation mondiale), l’Autriche (24e), et la Suisse (16e). « On a pris le temps d’aller les observer depuis 7 mois. Je suis parti voir les Pays-Bas contre l’Autriche. On a suivi la Suisse de très près, l’Islande aussi. Ce sont des équipes qui mettent beaucoup d’impact physique, et qui ont des facultés à aller très vite de l’avant », souligne Echouafni. «Nous, on a un jeu axé essentiellement sur la technique. Mais ce qu’il faudra par rapport à ces équipes-là, c’est apporter de l’efficacité. Peut-être ce qu’il a manqué à un moment donné, prévient-il. « A nous de rendre ce premier match facile, le plus tôt possible. »