Le juge Lambert avait adressé une lettre expliquant son suicide
« les cinq ans qui viennent », avec la garantie qu’aucun salarié ne serait « laissé de côté », alors que le tribunal de commerce de Poitiers se prononcera lundi sur l’unique offre de reprise. « Nous avons l’assurance d’avoir des commandes de PSA et Renault » à hauteur de 22 millions d’euros annuels pendant cinq ans, a dit le ministre, qui s’est rendu dans l’après-midi sur le site de l’usine GM &S à La Souterraine (Creuse), en ajoutant à ce chiffre la « garantie de 15 millions d’euros pour des investissements sur des machines nouvelles ». Concernant ces investissements, le ministre a notamment assuré que PSA contribuerait bien à hauteur de cinq millions, une contribution équivalente à celles de l’État et de Renault. « Je me félicite que Carlos Tavares (le PDG de PSA, NDLR) ait finalement décidé hier (mardi) soir de contribuer également », a ajouté le ministre devant des journalistes. PSA, de son côté, s’est dit « heureux de constater que les conditions semblent réunies pour que ce dossier progresse, permettant de retrouver des perspectives d’avenir pour GM & S », selon un communiqué. L’ancien juge Jean-Michel Lambert, premier magistrat chargé en d’instruire l’affaire Grégory, retrouvé mort le juillet, a adressé une lettre au journal L’Est républicain, dans laquelle il expliquait sa volonté de se donner la mort.« J’aidécidédemedonnerla mort car je sais que je n’aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m’attendrait », écrit Jean-Michel Lambert, décédé quelques semaines après un rebondissement dans l’enquête sur la mort, le octobre , du petit Grégory Villemin, ans. « Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu’il est tout trouvé… » écrit encore le juge. Cette lettre manuscrite, cachetée et datée du juillet, a été envoyée au journal par la veuve du magistrat qui, une fois informée de son contenu, a autorisé sa publication, a indiqué le quotidien.