Var-Matin (Grand Toulon)

«Continuer à apprendre... »

- AURÉLIEN RUESTERHOL­Z ET MATHÉO GESLAN

Pour sa première au Classic, Lucas Pouille (18e ATP) profite de ces quelques instants de détente avant d’enchaîner avec une fin de saison palpitante entre l’US Open et la Coupe Davis.

Quelles sont les raisons de votre participat­ion ? C’est pour le fun. J’entends parler de cet événement depuis quelque temps et d’y participer, c’est vraiment sympa. On va passer deux bonnes journées. Connaissez-vous vos partenaire­s ? Oui, on se connaît tous. Je suis très proche de Mansour Bahrami. Michaël Llodra également, Sergi Bruguera de plus en plus, il est de nouveau sur le circuit avec Richard Gasquet. Les autres un peu moins bien mais on va apprendre à se connaître. Un premier bilan de votre saison ? Je suis un peu mitigé. Il y a eu des bons résultats et en même temps, pas ceux que je voulais en Grand Chelem. J’ai débuté l’année avec une blessure. Il faut continuer à avancer, il reste la deuxième partie de l’année qui est longue, il faut se concentrer dessus. Votre objectif à l’US Open ( août- septembre) ? Atteindre les quarts comme l’an dernier, et pourquoi pas aller plus loin... Comment le préparezvo­us ? Je me suis entraîné à Dubaï toute la semaine. Mardi, je pars à Washington pendant quelques jours. Après j’enchaîne les tournois de Washington, Montréal et Cincinnati, avant une semaine d’entraîneme­nt à New-York. Pas trop déçu de votre performanc­e à RolandGarr­os tour) ? Forcément, je suis toujours déçu après une défaite, encore plus à Roland, c’est un tournoi qui me tient à coeur. Mais c’était contre un bon joueur (Albert Ramos). Il va falloir continuer à apprendre de mes erreurs.

L’équipe de France : le rêve ultime

Le top , un vrai objectif ? Oui, pour atteindre le Masters final de Londres. Je ne suis pas en avance... Il reste beaucoup de points à prendre, je vais tout donner pour y arriver. Pensez-vous à la demifinale de la Coupe Davis contre la Serbie (- septembre) ? C’est dans un coin de ma tête. C’est l’un de mes objectifs principaux de cette année, j’ai vraiment hâte de jouer, si je suis sélectionn­é. En plus, près de chez vous, dans le Nord, à Lille… Il y a toujours une belle ambiance. J’y connais du monde et je suis très content de revoir le public nordiste. Ça fait quoi de représente­r l’équipe de France ? C’est le rêve ultime pour un sportif de jouer pour son pays. Il n’y a rien de plus beau, il n’y a pas de plus forte émotion. La tâche risque d’être compliquée surtout si Novak Djokovic est présent… Forcément s’il est là ce sera encore plus difficile, mais chaque rencontre est un challenge. On va se préparer au mieux pour être au top et atteindre la finale. Comment vous sentezvous au sein de cette équipe ? Je m’y sens bien et à l’aise. Il y a un super état d’esprit et tous les joueurs sont motivés pour gagner. Il ne reste plus qu’à y arriver.

Son expérience, son état d’esprit, sa culture de la gagne. Il est très important sur le banc. Il a entrepris beaucoup de choses et il a tout le temps réussi. Il est parti de tout en bas et il a gagné un Grand Chelem. Après, il se reconverti­t dans une nouvelle carrière de chanteur et il y arrive encore. Cela prouve qu’il a un état d’esprit différent de la normale.

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