Var-Matin (Grand Toulon)

Il a pédalé   km depuis Bray-Dunes, dans le Nord

- PROPOS RECUEILLIS PAR C. S.

Surnommé le « Chti » par ses copains footballeu­rs les vétérans du Revest, Fabrice Debuyser a parcouru 1 800 kilomètres en douze étapes, pour 20 000 mètres de dénivelé, seul à vélo. Le Revestois réalise ainsi son projet qu’il a intitulé « Entre deux mers » ou « Entre-Deux mères », en hommage à sa maman Arlette, qui habite BrayDunes dans le Nord, et Ghislaine, la mère de leur fils Baptiste.

Est-ce que vous êtes heureux d’avoir accompli votre projet ? Ah oui ! Ça me fait chaud au coeur d’être accueilli par mes potes du foot. Je suis parti de la ville la plus haute de France, BrayDunes, dans le Nord, qui est aussi la ville de mon enfance où vit ma maman Arlette. Pour mon périple, Yvan et Edith étaient à l’assistance avec leur camping-car au soir de chaque étape. Ce que je peux vous dire de ces douze étapes, c’est que notre pays est fantastiqu­e. J’en ai traversé des terroirs de fromages et de vins.

Quels ont été vos moments les plus terribles ? Parmi les  km de la deuxième étape, entre Bavay et les Ardennes, j’ai connu  km de pluie et de froid. Ainsi qu’à la cinquième étape, lors de la huitième de  km et en gravissant cinq cols des Alpes. Après avoir franchi La Fauçille, Les Aravis, Les Saisies et Le Méraillet, j’ai passé le dernier col Cormet de Roseland, j’avais les « jambonneau­x » cuits, du gravillonn­age sur la route et un orage terrible a éclaté. Je me souviens de la descente de Vars, avec huit degrés, et de l’arrivée à Metz, avec trente-huit degrés.

Et ceux qui resteront gravés ? La dixième étape était top pour les cols mythiques du Télégraphe, Le Galibier et Le Lautaret, comme la onzième au départ du Mont Dauphin, et quand je suis arrivé à Castellane. En entendant les premières cigales, par trente-quatre degrés sous le casque, ça roulait fort. J’ai fêté mes quarante-six ans à la neuvième étape et j’ai franchi le col le plus haut de France, l’Iseran, à   mètres d’altitude. Aux  mètres, j’avais le souffle coupé. Au col, mes accompagna­teurs m’attendaien­t. Ils m’avaient préparé un super repas. J’ai eu du mal à souffler mes bougies.

 ?? (Photo C. S.) ?? Accueilli lundi matin au pont de Dardennes par des vétérans du football revestois, Fabrice Debuyser a savouré le plaisir d’avoir accompli son projet sportif personnel.
(Photo C. S.) Accueilli lundi matin au pont de Dardennes par des vétérans du football revestois, Fabrice Debuyser a savouré le plaisir d’avoir accompli son projet sportif personnel.

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