Var-Matin (Grand Toulon)

Ma vie de Miss France

Miss France sera présente demain au Théâtre de la Mer Jean-Marais à Golfe-Juan pour l’élection de Miss Côte-d’Azur. L’occasion pour l’ambassadri­ce de beauté d’évoquer son aventure

- PROPOS RECUEILLIS PAR MARGOT DASQUE mdasque@nicematin.fr

Ambassadri­ce de beauté, Alicia Ayliès porte haut les couleurs de la France depuis sept mois. En tant que Miss France 2017, elle parcourt la métropole et les DOM-TOM depuis plusieurs semaines pour participer aux élections des futures candidates à sa succession. Demain, celle qui a défendu la splendeur de la Guyane en remportant l’écharpe ultime, sera présente au Théâtre de la Mer Jean-Marais de GolfeJuan (21 h) pour assister au sacre de notre nouvelle Miss Côte d’Azur...

En ce moment vous participez aux élections régionales des Miss, cela doit vous replonger dans vos souvenirs ? C’était un grand moment, j’étais submergée par l’émotion, d’autant plus avec ma famille présente dans la salle. Que ce soit pour les élections départemen­tales ou régionales, on essaie de motiver les candidates, de leur conseiller de s’amuser surtout, de profiter du moment ! Parce que s’il n’y en a qu’une qui gagnera la couronne, toutes auront gagné une expérience.

Votre définition d’une Miss ? Tout simplement quelqu’un d’accessible et de surtout humble. Pour moi, la priorité est de ne pas changer de personnali­té. Il faut profiter de ce qui nous est offert, on est chanceuses ! Comment voyez-vous votre évolution depuis votre élection en tant que Miss France ? J’ai beaucoup plus confiance en moi. J’ai été confrontée à certains domaines que je ne maîtrisais pas forcément, et c’est cela qui est intéressan­t : on est amenée à être à l’aise avec différente­s personnes, à s’intéresser aux autres. Oui, c’est une grande leçon de vie. Je me sens grandie. Comme j’ai été élue à  ans, je vois cela comme une période de formation avant d’entrer dans une vie d’adulte.

Cela ressemble à quoi une journée type de Miss France ? On n’a pas vraiment de journée type : tous les jours on change de lieu, d’environnem­ent. Cela peut être un rendez-vous caritatif, ou dans le milieu de la mode, une représenta­tion, un shooting photo, une journée presse, des élections de Miss…

Comment vivez-vous votre médiatisat­ion ? Ah, au début c’est difficile. Parce que ce n’est pas commun et que cela arrive du jour au lendemain. Désormais, je m’y suis habituée, cela fait partie de mon quotidien, je vis avec.

Miss France: cela ressemble à ce que vous imaginiez ? Je ne me suis jamais vraiment imaginée ce qu’était la vie d’une Miss. Je sais qu’il faut énormément d’investisse­ment personnel. Et que votre vie est entre les mains du peuple français. Parce que c’est grâce à lui que l’on est ici. Alors, on doit beaucoup à ces personnes. Vous êtes du genre stressée avant une télé, une élection ? Au début j’étais assez stressée, j’avais peur de faire une erreur. Maintenant, cela va mieux. Mais je garde un petit stress avant de monter sur scène ou d’entrer sur le plateau d’une émission de télévision.

Un souvenir qui vous a profondéme­nt marquée ? Mon retour en Guyane juste après mon élection. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de ce qu’il venait de se passer quelques semaines plus tôt.

Prochaine étape : Miss Univers! Comme il n’y a pas encore de date annoncée, je ne peux pas beaucoup vous en parler. Mais nous avons déjà un peu échangé sur le sujet avec Iris Mittenaere [Miss France  et actuelle Miss Univers, ndlr].

Et après ? Pour l’instant je n’ai pas décidé de ce que je ferai après Miss France. Entre le monde de la mode et des médias et celui des études où je suis portée vers le marketing : tout cela est encore à voir. Quand on est Miss France, on se fixe parfois des objectifs qui, dès le lendemain peuvent changer. On rencontre tellement de personnes qui nous ouvrent de nouvelles portes, dont on ignorait l’existence, que nos priorités peuvent changer.

Si à vos  ans on vous avait déjà annoncé votre victoire, vous y auriez cru ? Non, je ne m’intéresse à ce monde-là que depuis mes seize ans. Avant j’étais branchée plutôt sport, dans l’escrime.

Du coup, Laura Flessel ministre des Sports : c’est un bon point ? Deux jours avant sa nomination, j’ai participé à une journée caritative avec elle pour l’associatio­n Les Bonnes Fées. C’est un grand honneur de voir à ce poste quelqu’un qui connaît le milieu et qui maîtrise le sujet.

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