Chasse : Brigitte Bardot en colère
La lecture de Var-matin peut parfois avoir un effet catalyseur sur certains de ses lecteurs. Hier, une personnalité illustre en faisait les frais… Brigitte Bardot. Journal en main, elle nous lit d’une voix rageuse la réponse du ministère de la Transition écologique et solidaire qui confirme «qu’il ne sera donné aucune suite à sa demande d’interrompre la chasse» (nos éditions du 29 juillet)… « C’est même pire avec cette ouverture anticipée de la chasse en battue du sanglier ce mardi ! Je suis hors de moi. On nous parle des dégâts des sangliers, mais et le feu alors !!! Humainement parlant, on n’a pas le droit de faire ça! Comment peut-on encore tuer des animaux après tout ce qu’ils ont subi ? », interroge Brigitte Bardot, en ébullition de sa résidence tropézienne, avant que le couvercle de la cocotte n’explose pour de bon…
Atteinte physiquement
« Ces fanatiques de la gâchette sont les djihadistes du monde animal… Ils me font peur. C’est dur… Mais plus que cela, j’ai mal. Je suis atteinte physiquement, poursuit-elle, le ton voilé par la tristesse. Je n’en peux plus de ce pays. Partout ailleurs, la condition animale s’améliore, sauf en France… ». Et de réserver une dernière salve aux institutions. « J’en ai déjà marre de ce gouvernement. Hulot est un vendu et un lâche. Il n’a pas de parole. Je suis écoeurée de voir comme il retourne sa veste », achève-t-elle sans autre forme de procès. L’ultime saillie avant de décrisper son emprise, laissant apparaître un pauvre papier journal froissé.