La Gaude : niché entre les baous et la mer, un petit coin de la Provence authentique
La commune de La Gaude et son village se dressent adossés aux Baous, surplombant la mer. Des ruelles pavées, grimpantes, un peu escarpées. Le tout saupoudré de quelques fontaines et de bâtisses collées les unes aux autres. Une architecture et une histoire qui se découvrent au détour des chemins, où l’on est accompagné par le murmure des cigales et le parfum des résineux. Ou, lors du printemps, du jasmin et des fleurs d’orangers. Telle est La Gaude ou Algauda dont l’origine du nom est encore inconnue. Peut-être une racine du verbe latin
gaudere (se réjouir) lié à sa production de vin, même si elle s’est développée au XVIIIe siècle. Ou bien « la gaude », une plante cultivée en Provence dont les racines fournissent une teinture jaune. Mystère. Une commune vivante et figée dans le temps. Une dualité qui se remarque encore aujourd’hui, avec le sarcophage romain situé le long de la voie Aurélia par exemple. Retour vers le passé. En 262 avant J-C, les Nerusii, peuple Ligure, occupe le village. Entre victoires et défaites, ils vont affronter les garnisons romaines jusqu’à ce que Rome envahisse totalement la Gaule. Mais cette période n’est qu’un fragment de sa riche histoire. De l’époque antique, avec l’invasion des Sarrasins en 713, à sa vie sous le premier seigneur de la commune, Romée de Villeneuve, ou encore l’édification du château situé actuellement à SaintJeannet, la commune a vécu au gré des événements. Pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui : un petit coin de Provence, entre baous et mer qui a su se préserver.