Var-Matin (Grand Toulon)

Jarry sous pression chez Arthur

Divertisse­mentL’humoriste Jarry participe à La Dream Company, la nouvelle émission de TF1 présentée par Arthur

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ArthurLa Dream présente Company,

sur TF1. L’animateur a demandé à sept célébrités (M Pokora, Fauve Hautot, Jean-Marc Généreux, Sandrine Quétier…) de réaliser le rêve de téléspecta­teurs. Parmi eux, l’humoriste Jarry s’est rendu à Châtellera­ult pour aider une mère de famille… Quelle est votre mission ?

Nous avons répondu à la demande d’une maman qui souhaitait se faire pardonner de sa fille. Elle n’avait jamais accepté que celleci veuille faire l’école du cirque et devienne artiste. Précisant qu’elle ne voulait pas d’une fille clown. Comment avezvous relevé le défi ?

En proposant à la maman d’exécuter ellemême un numéro sur la piste du cirque Bouglione, le soir où sa fille assistait à la représenta­tion. De quoi s’agitil ?

Je ne peux rien révéler, mais cela a demandé beaucoup d’efforts et de courage à cette maman, car elle n’a pas hésité à se mettre en danger pendant les répétition­s. Et comme cela se passe à Angers, ma ville natale, je n’ai pas hésité. Justement, comment êtesvous arrivé sur ce projet ? Quand Arthur m’en a parlé, je me suis souvenu qu’il avait présenté une émission similaire il y a une vingtaine d’années [Rêve d’un jour ,en 2001 sur TF1, ndlr] et que cela m’avait fasciné. Puis j’ai lu le scénario et cela m’a beaucoup plu. Ma famille est dans la vigne depuis des années, mais moi je voulais être comédien. J’étais un peu le vilain canard qui décide de ne pas faire comme ses frères et ses oncles, et j’ai compris ce qu’avait dû vivre cette jeune fille. J’ai eu envie de participer au dénouement de cette histoire. C’est donc un programme très émouvant…

C’est d’abord énormément de préparatio­n pour tout réaliser dans le secret. J’ai eu aussi beaucoup de pression et de stress. Car je n’avais pas mesuré la charge émotionnel­le quand on m’a proposé ce projet. Quand j’ai rencontré cette mère, j’ai trouvé très beau son courage d’avouer qu’elle avait eu tort. Arthur a fait le choix de réaliser des rêves qui sont autre chose que nager avec des dauphins. Il voulait des histoires derrière des parcours. Il attendait ce qu’il connaît de moi dans la vie : le Jarry qui s’intéresse à l’humain et non pas celui qui fait des vannes toutes les deux minutes. On est le prétexte, le narrateur, mais pas le centre de l’histoire.

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