La chapelle Saint-Jean
Place de la mairie, la chapelle Saint-Jean est constituée de deux chapelles qui ont fusionné, auxquelles furent ajoutés d’autres bâtiments après la Révolution. Saint-Jean, Saint-Antoine et Saint-Crépin Elle fut fondée peu avant et achevée en . Le fondateur avait dédié l’édifice à saint Jean l’Évangéliste et à saint Antoine abbé, dont il portait le nom, ainsi qu’à saint Crépin, patron des tanneurs et ouvriers du cuir, un artisanat pratiqué à la Garde-Freinet. Notre-Dame l’Annonciade (actuel office de tourisme) En , un groupe de Gardois aisés fonda une confrérie de pénitents blancs sous l’invocation de Notre-Dame l’Annonciade. On décida d’élever une chapelle de pénitents contre la façade orientale de la chapelle Saint-Jean. Les deux chapelles ont ensuite fusionné. À la Révolution, la chapelle, abandonnée par la confrérie dissoute servit de lieu de réunion pour la société locale des Amis de la liberté et de l’égalité. Vendue comme bien national, elle fut transformée, mutilée et oubliée. C’est, dit-on, pour la bouchonnerie qu’aurait été construite la voûte en berceau qui divise la chapelle en deux niveaux. Une autre tradition orale situe à Saint-Jean l’atelier du ferronnier Cavalier, auteur de la croix qui domine le village. En , la commune racheta l’édifice pour en faire un espace culturel ouvert au public qui accueille de nombreuses manifestations.