Var-Matin (Grand Toulon)

Toujours si près du but...

Saint-Raphaël affronte le Paris SG ce soir en demi-finale du Trophée des Champions. Après avoir échoué de peu les années précédente­s, le SRVHB compte bien créer enfin l’exploit

- TONY DAVID

Àchaque fois, ils ne sont vraiment pas passés loin. Il y a un an, en demi-finale, les Raphaëlois s’étaient inclinés sur le fil (28-29) face à Nantes, après avoir mené de cinq buts à un quart d’heure de la fin. En 2015, ils avaient été battus de deux buts en finale, contre le PSG (27-29), après avoir eu une balle d’égalisatio­n à quelques secondes du coup de sifflet final… Rageant. Vraiment, à chaque fois, ce Trophée des Champions semble glisser entre les doigts du SRVHB, alors que le club varois a les cartes en main pour se rapprocher de son premier trophée. « Mais c’est aussi révélateur: on est près, mais on est encore loin…, commente l’entraîneur Joël Da Silva. Le fait de participer pour la troisième année consécutiv­e au Trophée des Champions valide nos résultats réguliers. Mais on n’a pas encore gagné de titre. Cette défaite en finale contre Paris, ou celle de l’an dernier, d’un but, alors que l’on mène tout le match, c’est un peu l’histoire de cette équipe. Il faut que l’on arrive à passer ce cut. Et on sait que c’est difficile… » Qui plus est quand l’adversaire en demi-finale se nomme Paris Saint-Germain.

« On est dans de meilleures dispositio­ns »

Un ogre qui est triple tenant du titre, champion de France et finaliste de la Ligue des Champions, avec des stars à la pelle et un effectif renforcé par le prodige Sagosen, notamment. Une formation qui, en plus, affiche une forme du tonnerre cet été avec quatre victoires faciles en quatre matchs. Les Raphaëlois peuvent en témoigner, après leur lourde défaite en amical il y a plus d’une semaine (28-38). Pas de quoi rassurer les supporters raphaëlois, même si Joël Da Silva - qui met plutôt cet écart sur le compte de la «fatigue » suite au voyage en Biélorussi­e - se veut plus optimiste : « On est dans de meilleures dispositio­ns que l’an dernier, même si on a un blessé (Xavier Barachet). On a bien travaillé. On tombe contre Paris qui est vraiment très fort, pour moi ils sont même bien plus forts que l’an dernier. Mais on va défendre nos chances. » Car oui, il y a des motifs d’espoir. Rappelons-nous la dernière demi-finale de coupe de la ligue : le SRVHB était à égalité (3131) lorsque Mikel Hansen a sorti un tir de nulle part, sur le gong, pour donner la qualificat­ion au PSG. Rageant, encore. Pour passer, cette fois, les ingrédient­s sont connus : « Il va falloir être très fort sur les basiques. Face à ce genre d’équipe, on n’a pas le droit d’avoir de temps faibles, la moindre erreur se paie cash, signale Da Silva. À nous d’être attentifs. On leur a laissé beaucoup de possibilit­és à six mètres lors du dernier match amical. Si on gomme ces erreurs, on se donne au moins la possibilit­é de lutter face à cette équipe. » Si en plus de lutter, ils avaient la bonne idée de réaliser l’exploit individuel ou collectif dans le «money time», ils ne seraient certaineme­nt plus loin du compte.

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(Photo Dylan Meiffret) Réunis autour de leur entraîneur, les joueurs du SRVHB comptent bien faire tomber le PSG.

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