Après Ofenbach hier, Feder ce soir au Mourillon
Rencontre avec Kungs qui a ouvert le « Liberté à la plage », jeudi. Après Ofenbach, hier, le dernier concert gratuit au Mourillon sera ce soir, avec une autre star de l’electro, le Niçois Feder
Des moments de grande fierté toulonnaise, il y en a eu pas mal jeudi soir, au premier concert du « Liberté à la plage ». Niveau chauvinisme, les Marseillais auraient même pu aller se rhabiller... Avec DJ Le Pèdre, du coin, haranguant la foule, Charles Berling et Hubert Falco, les organisateurs (1), criant en choeur avec le public en attendant Kungs, « Ils sont là, les Toulonnais ! »Et même un Pilou-pilou s’est invité dans la playlist. Le jeune DJ producteur d’origine toulonnaise Valentin Brunel, alias Kungs, et ses drops trompette monumentaux sur This girl, qui cartonne sur la planète, n’était pas étranger à cette hystérie collective. Un destin qui donne envie de croire que tout est possible... à Toulon. Entre un père (médecin) qui lui a fait découvrir le rock’n’roll explosif des Who, précurseurs du synthé dans les années 1970, et une mère qui lui a appris le djembé, on comprend mieux le cocktail electro détonnant qui nous a été servi avant-hier soir. Voici quelques impressions de l’intéressé, juste avant son concert, avec pas loin ses amis et de sa famille.
Vous terminez votre « Summer tour » à Toulon, tout un symbole ? Quel est votre sentiment ? Je ne termine pas vraiment ma tournée à Toulon, car elle se prolonge jusqu’au septembre, en fait. Mais évidemment, c’est une énorme fierté et un très grand honneur de retourner là où j’ai grandi, où j’ai passé toute mon enfance et mon adolescence. Donc oui, très très heureux d’être là, ce soir.
Depuis la terminale S au lycée Dumont-d’Urville, vous mesurez le chemin parcouru ? Oui, tout est allé très très vite depuis deux ans. Et c’est vrai que quand je venais ici pour aller à la plage ou simplement au Mourillon, je n’ai jamais imaginé que deux ans plus tard, je viendrai jouer ici pour autant de personnes. Non, c’est impressionnant.
Vous jouiez du djembé au Mourillon ? Oui. Une petite anecdote : j’étais venu pour la fête de la musique avec ma mère sur la plage quand j’avais je crois, sept, huit ans. Il y avait déjà des jeunes qui jouaient du djembé et j’étais allé jouer avec eux. C’est votre mère qui vous a appris à jouer du djembé. Elle fait de la musique ? Elle sait faire du djembé, oui. Du coup, on faisait parfois des duos à la maison. Elle n’est pas musicienne, elle sait juste jouer du djembé.
Quels sont vos projets après cette tournée ? J’étais à Barcelone (mercredi) pour tourner le clip de mon nouveau single, More Mess .Et sinon, après le but, c’est de terminer ma tournée tranquillement, de prendre un peu de vacances aussi. En deux mois, j’ai dû avoir soixante dates dans le monde entier, ça va vite. Et après retravailler sur la musique. Pourquoi pas un prochain album ? Prendre du recul par rapport à tout ça, quoi... 1. Avec Pascale Boeglin-Rodier, codirectrice du Liberté.