Var-Matin (Grand Toulon)

Les mots de trois maires

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■ « Coup de poignard à la vie sociale », Marc Vuillemot maire (PS) de La Seyne « Loin des réalités dramatique­s du terrain », la décision du gouverneme­nt est « un nouveau coup de poignard à la vie sociale locale qui pourrait bien ne pas s’en remettre », selon Marc Vuillemot. Près de 120 Seynois sont concernés.

■ « Ce n’est pas qu’une statistiqu­e », Jean-Pierre Giran, maire (LR) de Hyères Avec 36 contrats aidés dans sa mairie, « pour apprendre ce qu’est la vie au travail », le maire d’Hyères considère que « les jeunes, notamment des quartiers difficiles, sont souvent en situation délicate ». Cette suppressio­n est donc à ses yeux « une bêtise si on regarde l’aspect emploi ». Même pour lui, « partisan d’une économie libérale ». Jean-Pierre Giran en est bien d’accord : « Les véritables emplois sont ceux des entreprise­s », mais il est « illusoire » d’imaginer que certains y accéderont directemen­t. Ils ont « besoin d’un sas, d’un tutorat. D’une zone entre non-emploi et le secteur

privé ». Sur la supposée inefficaci­té de ces emplois, il demande de « regarder la dimension sociale, pas que la

statistiqu­e. Et ça, c’est oublié. » Quand en même temps, l’État réduit les moyens de la politique de la ville. Intenable et risqué.

■ « Trop cher pour l’État», Hubert Falco, maire (LR) de Toulon En 2013, il avait qualifié les emplois aidés « d’emplois précaires financés par l’impôt » destinés à « masquer les chiffres du chômage ». Dans la mairie d’Hubert Falco, il y a un seul emploi aidé. « Le dispositif est trop cher pour l’État. »

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