Écoles :  emplois de vie scolaire « gelés »

Depuis son école de Fayence, il est une directrice inquiète de préparer la rentrée sans savoir ce qu’elle va lui réserver. Valérie Kersual a recherché des infos auprès de « son » maire et député LREM. « Ils travaillent à une refonte des mécanismes des contrats aidés, pour une politique de l’emploi plus efficace », retranscrit-elle. Et donc pour lundi, on fait quoi ? «Moi, je commence dans l’incertitude, sans savoir si l’emploi de vie scolaire (EVS) sera renouvelé. »Les EVS ont été déployés pour contribuer au travail administratif. « Ils font le lien avec l’extérieur de l’école et sont un élément clé pour l’ensemble des enseignants », assure Valérie Kersual. Dans son école, cela fait quatre ans que le poste est ouvert –« pour ma part, c’est une perle, compétente ». «L’assistant d’éducation aussi a disparu… note la directrice. Mais lui, ce n’était pas un emploi aidé. »Et puis, il y a encore des incertitudes sur le péri-scolaire. N’en jetez plus.

Un dégel en octobre ? Dans le Var, trois cent quatre-vingts emplois de vie scolaire sont gelés. En attendant un possible dégel en octobre ? Clément Kérien, secrétaire départemental du SNUipp s’interroge. « Comment vont être gérées les écoles sans les emplois de vie scolaire? Avec les nombreuses demandes administratives ? Et sans l’aide à toute l’équipe enseignante, comme les BCD – les bibliothèques. On va dans le mur .» Bien que les contrats aidés ne sont pas considérés comme la panacée, ils ont depuis longtemps permis à l’école de mieux fonctionner. Moins de craintes s’expriment sur les auxilliaires de vie scolaire (lire ci-contre), chargées d’accompagner les enfants avec un handicap.