«C’est inquiétant, oui...»
Craquant littéralement en seconde période face à Montpellier, le SRVHB n’a pas forcément rassuré, à moins de 15 jours de la reprise du championnat
Les 10 jours de travail ne font pas faire de mal à un ensemble varois qui, une nouvelle fois, n’a pas réussi à faire un match plein. Si perdre contre le PSG n’a rien de déshonorant (28-35), la défaite hier contre Montpellier, comme il y a un an au même stade de la compétition, a du mal à passer. Saint-Raphaël conclut cette préparation sans match référence et avec beaucoup de domaines à travailler : « En seconde période, au lieu de passer l’orage, on subit les opérations. Le dernier quart d’heure a été catastrophique au niveau de l’état d’esprit. On va devoir travailler beaucoup plus pour gommer ces imperfections », soulignait l’entraîneur Joël Da Silva. Sur courant alternatif, SaintRaphaël commençait toutefois la rencontre de belle manière, quand Adrien Dipanda transperçait la défense héraultaise pour mener à bien l’ouvrage plein de promesses des Varois (48, 11e). Profitant des innombrables pertes de balle adverse, Jurka, à l’aile, ponctuait les séquences offensives de belle facture de sa formation (9-12, 21e). Déjà remarqué face au PSG, Aurélien Abily a confirmé ses très bonnes dispositions en maintenant la cadence effrénée des siens (12-14, 26e). Sauf qu’en manquant complètement son début de seconde période, la troupe de Joël Da Silva perdait tout le pécule accumulé lors d’une première souveraine, laissant de ce week-end rouennais une image plus que mitigée.
Seconde mi-temps cauchemardesque
Victime d’un gros trou d’air ponctué d’un 5-0 (18-16, 35e), la formation varoise accusait le coup physiquement. Moins d’efforts défensifs et une attaque cernée par les Héraultais qui avaient serré la vis à mi-parcours confirmaient leur baisse de régime (24-21, 42e). La tête dans le sac, SaintRaphaël multipliait les erreurs de jeunesse, perdant définitivement Montpellier de sa ligne de mire (35-25, 55e). «C’est inquiétant, oui, car on prend beaucoup trop de but défensivement. J’ai peur qu’on reste sur nos acquis des saisons précédentes », relatait Raphaël Caucheteux. L’un des meilleurs Varois Adrien Di Panda peinait lui à expliquer ces deux visages : «Je ne comprends pas comment on arrive à bien jouer en première et être aussi brouillon en seconde ». Saint-Raphaël a encore du pain sur la planche pour être d’attaque pour la réception de Dunkerque le 14 septembre. Nantes a créé la sensation, hier soir, en dominant l’armada parisienne lors de la finale de ce Trophée des champions. Et de quelle manière ! Score final : 32-26 !