«Un complément idéal à l’olive»
Tandis que les olives mûrissent paisiblement au soleil, Julia Martini s’active autour du chaudron en cuivre et cuit paisiblement la confiture du jour. Au moulin de l’Esquirol, à la sortie Est du Pradet, la jeune agricultrice cultive avec passion quelque trois mille oliviers et en extrait une huile qu’elle écoule en vente directe. Depuis l’année dernière, les touristes ou les habitués qui viennent au moulin faire leurs emplettes trouvent aussi à la vente figues et confiture. « C’est un petit à-côté, sourit Julia, qui travaille en famille. On a eu l’opportunité de prendre en fermage un terrain d’un demi-hectare de l’autre côté de la route. Y travailler des oliviers n’aurait pas été facile, alors on a eu l’idée d’y planter 150 figuiers. » Cinq ans après la plantation, l’idée commence à porter ses fruits. « L’année dernière, ça a été notre première récolte. On a réussi à tout écouler facilement, sous forme de fruits ou de confiture. Mais cette année, je pense que la récolte va être trop importante. Elle va sans doute tourner autour de quatre tonnes, alors on va probablement se rapprocher de la coopérative pour écouler une partie de la production. » Pari gagnant, donc, pour Julia, qui avoue que la dynamique mise en place autour de la figue l’a « rassurée avant de se lancer ». « Pour l’instant, je tâtonne encore avec les figuiers, mais je trouve ça intéressant de ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. Et puis, la saisonnalité est parfaite pour nous. Quand on commence à récolter mi-août, on sait qu’il y a encore beaucoup de touristes dans la région et qu’ils sont très intéressés. C’est un fruit à la mode. Et ça s’arrête en octobre, quand il faut attaquer les olives. »