L’Étoile retombe dans ses travers
On pensait les coéquipiers d’Akim Orinel enfin lancés dans la course à l’accession après leur large succès contre Paulhan-Pézenas (4-0) le week-end passé. Fugaces, les protégés de Charles Paquille l’ont été. Brillants, beaucoup moins face à une formation juvénile de l’OM. Incapables de mettre en danger Escales, le dernier rempart olympien, les Fréjusso-Raphaëlois ont logiquement rechuté sur la pelouse du stade Marcel Cerdan (0-2). «On était trop en retard sur chaque action. Marseille a été plus vif et incisif, tentait d’expliquer Charly Paquillé. Même s’il y a eu du mieux au début du second acte, on a trop fait de cadeaux. L’OM mérite sa victoire. » Pourtant, les mises de départ plaidaient largement en faveur des Varois. Mais le manque de présence offensive et de spontanéité ont été rédhibitoires. La première occasion digne de ce nom n’est intervenue qu’à l’heure de jeu lorsqu’Orinel dévissait complètement sa tentative (62e). Peu inquiétée, l’arrière-garde n’a jamais réussi à canaliser Haddou. En solitaire, le meneur de l’OM se jouait de Dumas puis concrétisait son raid (1-0, 67e). Buteur, il a su se muer en croupier de luxe en distribuant le jeu idéalement pour Perrin (2-0, 83e). «Il n’y a pas de satisfaction. On va d’abord prendre de l’Efferalgan puis on réfléchira sur notre saison», concédait Paquillé. Si la qualité des copies de l’Étoile est encore à relativiser, comptablement la menace plane. Aussi mitigés que balbutiants, et c’est un euphémisme, les premiers pas de Fréjus/Saint-Raphaël laissent la place nette à un concurrent sérieux avec Marignane-Gignac qui enchaîne les victoires.