«Je ne suis pas seul»

Un an après avoir laissé sa place, Patrick Philibert est à nouveau aux commandes de l’Union sportive seynoise. Sans son acolyte Thierry Murie, mais « avec une bande de potes, tous chefs d’entreprises, avec lesquels on peut avoir de l’ambition et partager de bons moments ».

Qu’est-ce qui a précipité votre retour ? Guillaume Capobianco, pour qui j’ai de l’estime, ne pouvait plus fonctionner seul. C’est d’ailleurs impossible de s’occuper seul d’un club amateur en Fédérale . Il n’avait plus envie de ce rôle. La place était donc libre. N’ayant pas envie de voir s’effondrer tout le travail effectué avec Thierry (Murie), je suis donc reparti. Mais j’avais envie de le faire avec des amis, une bande de copains qui ont de la compétence, du réseau et des valeurs humaines. Guy Salagnat, Oliver Willem et Fred Arniaud, qui sont tous des chefs d’entreprise, m’ont suivi. Après, il y a les frères Fickou que j’ai appelés et qui répondent encore plus aux attentes que j’espérais. On est donc un pôle décisionnaire qui parle le même langage. C’est exactement ce que je souhaitais.

Quel est le projet ? Nos deux principaux objectifs sont de remettre la formation au coeur de notre politique sportive. Nous allons vraiment oeuvrer dans ce sens. Il faut ensuite développer notre pôle de partenaires, afin que dans les deux ou trois ans qui arrivent, nous puissions répondre aux exigences de la FFR pour évoluer dans la poule élite, qui doit être la place de La Seyne.

Les objectifs de la saison ? Sportivement, il faudrait parvenir à faire aussi bien, si ce n’est mieux, que la saison dernière. Je pense que nous avons l’effectif pour le faire, même si on l’a considérablement rajeuni avec des joueurs de la Nationale B. Mais comme toujours, je suis optimiste. Le staff et les joueurs ont toute ma confiance.