Examen réussi pour les Amis de l’école des Trois-Quartiers

Après avoir obtenu en  l’inscription de son école à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, l’association des Amis de l’école des Trois-quartiers, créée en  par Bernard Panza, Annette Vinciguerra et Michel Migliaccio, est passée au niveau supérieur : créer un musée. Celui-ci ne siégera pas dans l’emblématique école de La Loubière, par manque de place. Mais deux locaux proches, de  et  m, ont pu être mis à disposition par la Ville, leur annonce, fin , Hélène Audibert, adjointe en charge de la rénovation urbaine. Une salle pourra accueillir les ateliers avec les scolaires. Du mobilier et matériel des années  ont été cédés par le musée de La Farlède. L’école de Val-Fleuri a effectué aussi un don considérable de matériel. Pourquoi pas celle des Trois-Quartiers ? Pour des raisons historiques. Elle fut transformée en économat par les Allemands pendant une partie de la Seconde Guerre mondiale. Après « avoir fusillé, place Laporterie, le SS responsable, à la Libération, rappelle Michel Migliaccio, les habitants ont pu récupérer le bois et papier de l’école pour se chauffer en ce rude hiver d’après-guerre ». Un coin photos dans la classe est consacré à cette emblématique école « construite en  », en pleine période de loi de séparation des églises et de l’Etat. Construite sous la mandature du maire Marius Escartefigue, on peut lui trouver des airs de château fort, monastère. « Elle devait être à l’image des temples grecs », illustre Michel Migliaccio. Un temple de l’école laïque.