Var-Matin (Grand Toulon)

N Les Gardéennes ont hâte

- AN. D.

Reléguée en N2, l’équipe féminine du handball gardéen démarre un nouveau cycle avec les départs de Fourmillie­r, Murtas, Chabchoub et Viguier. Heureuseme­nt, des cadres sont restés comme Genest, Cox et Duriau. De plus, les recrues autorisent de légitimes espoirs. À commencer par la venue de Simone Tiero. Celle-ci évoluait en D1 allemande, l’an passé, et revient dans le Var, après un passage à Toulon Saint-Cyr. Un renfort XXL qui peut évoluer sur la base arrière ou comme ailière. Les autres nouvelles se nomment Canu, Keita, Canolle ou Fabre. Reste désormais à construire une équipe. Et le club a mis les petits plats dans les grands, avec un stage sur les hauteurs de Gap avec randonnée et via ferrata au menu, histoire de souder l’équipe.

Un test d’entrée

Les six semaines de préparatio­n ont été intenses avec trois semaines de « physique » et trois semaines de « ballon ». Les matches amicaux face à Toulon Saint-Cyr (N1) et Hyères (N3) ont permis d’avancer, sans pour autant permettre de tirer des enseigneme­nts. Et les gardéennes retrouvent le chemin des parquets du côté Mazan-Sorgues, pour leur entrée de matière en championna­t (samedi, à 20 h). « C’est un bon test, car ce club formateur est promu en N2 et évolue dans un gymnase aux allures de chaudron. L’enthousias­me va être maximal. Il faudra répondre présent », explique le nouveau coach Karine Bonnus. Celle-ci devra se passer de Tiero et Keita, blessées, mais pourra compter sur tout le reste de son effectif. Et il faudra évincer quatre joueuses. Un bon problème…

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(Photo An. D.) Marie-Alice Duriau fait partie des « survivante­s ».

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