Des communes plutôt préoccupées par la couverture du réseau mobile
Le démantèlement des dernières cabines téléphoniques, jusque-là maintenues au nom du « service universel », résulte de la « loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques », dite loi Macron de 2015. Cette abrogation d’une disposition du Code des PTT est néanmoins assortie d’une obligation, pour les opérateurs de téléphonie mobile, de résorber les « zones blanches ». D’ailleurs, à Évenos comme à La Bastide, on ne s’émeut pas de la disparition des téléphones publics. Dans ces communes de l’ouest et du haut Var, la vraie préoccupation, c’est bien la couverture du réseau de téléphonie mobile.
« On nous a sorti de la zone blanche »
Or, selon leurs édiles, ces deux communes ont en commun de ne pas être bien couvertes en téléphonie mobile… sans pour autant être classées en « zone blanche », à cause des critères officiels. « Des agents sont venus faire des relevés en trois points du village, et on nous a sorti de la zone blanche… » Les opérateurs ne sont donc pas tenus d’y résoudre les difficultés.
« Un combat difficile »
« Dans la mairie, ça ne passe pas, relate par exemple le maire de La Bastide Claude Marin, mais si on va un peu plus loin ça passe avec un opérateur… Entre l’école et la salle des fêtes, c’est pareil. Et les clients de l’hôtel sont obligés de prendre leur voiture et faire deux ou trois kilomètres .»À Évenos, c’est le hameau excentré du Broussan qui est concerné contrairement au centre administratif de la commune, explique la maire. « C’est très difficile de se battre làdessus, souligne Claude Marin, on a fait plusieurs courriers, depuis des années… » Blandine Monier ne désespère pas non plus de voir aboutir les démarches entreprises par sa commune.