Var-Matin (Grand Toulon)

Alaphilipp­e à  mètres de l’exploit

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À  mètres près : c ’est l’écart qui a séparé Julian Alaphilipp­e de l’exploit qui aurait mis fin dimanche, à Bergen, à la longue disette de l’équipe de France dans le Championna­t du monde.

« Julian avait les jambes pour gagner, ce sont les circonstan­ces de course ,a estimé Cyrille Guimard, pour ses débuts de sélectionn­eur dans les Mondiaux. Dans les courses, tout se joue maintenant dans les dix dernières minutes, à des petits détails. »

Les détails ? C’est la poignée de () secondes gommées par l’Italien Gianni Moscon pour revenir sur le Français qui l’avait distancé à  mètres de la ligne. Le rouleur italien a grignoté son retard jusqu’aux  kilomètres. « Après, les carottes étaient cuites, soupire Guimard. Il n’aurait pas fallu que Moscon revienne ».

Tony Gallopin, le deuxième Français à l’arrivée (e) derrière Alaphilipp­e (e), a préféré souligner la consistanc­e du premier peloton fort d’une trentaine d’unités pour revenir sur le duo Alaphilipp­e-Moscon, qui avait pris les devants dans la dernière montée. «La course finalement n’était pas si dure ,a estimé le Francilien. La dernière montée a fait des différence­s mais on était encore un peu trop nombreux pour que Julian puisse aller au bout. » « Ce qui est encouragea­nt, c’est qu’on a pesé sur la course », a positivé Guimard qui a esquivé la question de la tactique : « La bonne stratégie, c’est quand on gagne. »

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(Photo AFP) Julian Alaphilipp­e et Tony Gallopin ont dynamité la fin de course. En vain.

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