La vérité est entre les deux
Capables d’aller s’imposer à Dijon ou au Havre, les Toulonnaises ne parviennent pas en revanche à tenir la distance face à des adversaires de calibre supérieur. Même à domicile...
Une classe d’écart. Voilà ce qui sépare aujourd’hui encore Issy-Paris de Toulon/SaintCyr. En lui-même, l’écart de huit buts en faveur des Franciliennes samedi soir (18-26) reflète bien l’avance des joueuses d’Arnaud Gandais sur celles de Thierry Vincent. De Solberg (internationale norvégienne, championne du monde 2015 et d’Europe 2016), Abbingh (internationale hollandaise, vicechampionne du monde 2015) ou d’Horacek (internationale française, vicechampionne olympique 2016) sur L. Puleri, Catani ou Zazai, au palmarès international vierge... faute, déjà, de sélection ! Le coach toulonnais le répète comme un mantra, « ce n’est pas notre championnat ».« Les victoires à Dijon et au Havre sont à mes yeux bien plus importantes que la défaite de samedi, explique-t-il encore. Peut-être qu’au complet, avec Vetkova et Jurisic, nous aurions tenu plus longtemps. Mais ce n’est pas certain. »
«Ilfaut persévérer »
Face à Issy-Paris, Toulon/ Saint-Cyr a prouvé pendant la première mi-temps qu’il avait le niveau LFH. Mais pas, pendant la seconde, celui du haut niveau. Un fait implacable. Irréversible ? « J’ai revu la rencontre à la vidéo, et je trouve que notre prestation a été intéressante, du moins pendant trente minutes, analyse le manager. Il y avait du r ythme, de l’investissement défensif, des arrêts de gardienne. Le seul reproche que je peux faire à ce groupe, à ce moment-là, c’est la précipitation au moment du tir. Mais je reste
persuadé que nous sommes sur la bonne voie. Il faut persévérer. » Face à Issy-Paris, donc, cela ne suffit pas, et le TSCV n’a rien de mieux à proposer à l’heure actuelle. Mais pour rentrer dans les play-offs, l’objectif principal, c’est face à Fleury, Bourg-dePéage, Dijon ou Le Havre qu’il faut s’imposer. Autrement dit, remporter l’autre championnat. Celui des sans-grade. Mais pas sans talent.