Défaite cinglante contre Ajaccio : « Un suicide collectif » selon l’entraîneur valettois
L’entraîneur valettois, Victorio Grasso tire la sonnette d’alarme après la gifle reçue à Ajaccio (6-2). Comme ce n’est pas la première fois, il faut réagir et vite, explique-t-il.
Comment peut-on perdre - à Ajaccio après avoir mené - et en jouant en supériorité numérique ? C’est la question et je n’arrive toujours pas à y répondre. Notre deuxième période a été catastrophique à tous les niveaux. L’expulsion d’un joueur corse nous a totalement déstabilisés. C’est incompréhensible car nous avions plutôt bien géré la première période, avec des buts de Di Santantonio face à une formation insulaire loin d’être géniale.
Est-ce mental ? Totalement. Il n’y a pas de leader. Personne n’a réussi à remobiliser une équipe en perdition sans raison. Il n’y avait plus rien et surtout aucune agressivité. Nous avons pris cinq buts en minutes, par un adversaire évoluant à dix. C’est une honte. Ajaccio n’avait pas gagné un match jusque-là. C’est un suicide collectif.
Et maintenant ? Nous allons en parler. Ce revers est inquiétant car, comme à Balma dans le dernier quart d’heure, nous avons craqué. Sauf que là, ça a duré minutes. Nous sommes trop friables en défense, mais le problème est collectif. À moi de trouver les solutions. Il faudra faire des choix. J’attends une réaction contre Istres, une grosse équipe, contre laquelle, si nous jouons comme ça, nous allons en prendre dix !