Dernier hommage au ténor du barreau La Seyne
Les obsèques religieuses de Maître Jean Pin ont été célébrées hier, en l’église Notre-Dame-de-la-Mer. De nombreuses personnalités étaient présentes
Le maire de Toulon Hubert Falco, celui de Saint-Mandrier Gilles Vincent, des élus de SixFours et de La Seyne, l’ancien préfet du Var JeanCharles Marchiani, l’ancien sénateur François Trucy, l’ancien député Philippe Vitel, des dizaines d’illustres bâtonniers et avocats venus en robe (Maîtres Lévy, Lucien, Coutelier, Vidal, Guisiano, Andréani, Clément…), des entrepreneurs, des hôteliers et restaurateurs bien connus, dont Stéphane Lelièvre, Michel Bonnus, Fabio Pedri ou Bernard Benet… La foule des personnalités qui s’est réunie hier après-midi à Mar-Vivo pour les obsèques de Maître Jean Pin était réellement impressionnante. Décédé vendredi dernier à l’âge de 80 ans des suites d’une longue maladie, le Seynois, brillant avocat pénaliste, était aussi un homme engagé, élu à Toulon en 1989 aux côtés de François Trucy et candidat en 2001 à La Seyne. Sans surprise, ce sont ces deux mondes, politique et judiciaire, qu’il a fortement marqués de son empreinte, qui étaient les plus représentés. Tous étaient venus rendre un dernier hommage au « grand avocat et à l’homme de conviction », selon les mots d’Eric Goirand. Et le bâtonnier de conclure: « Jean Pin aura marqué son époque et le barreau de Toulon ne l’oubliera pas. » Dans une église NotreDame-de-la-Mer qui n’a pas pu accueillir tous ceux venus soutenir la famille de Jean Pin, sa femme Mylène, ses enfants Virginie et Bertrand, également avocats, et ses petits-enfants, c’est le père John qui a célébré la messe. On retrouvait aussi quelques anciens confrères de Var-matin, tel Jean-Pierre Bonicco, qui fut amené à couvrir de nombreuses affaires dans lesquelles Jean Pin avait plaidé. « Je l’ai connu à la fac de droit à Aix, nous a-t-il confié. C’était quelqu’un de profondément honnête, sensible, respectueux, élégant, qui se battait pour ses clients. Un libéral et humaniste de droite. Nous allons le regretter. »