Var-Matin (Grand Toulon)

Vrai ou faux ?

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La zone démilitari­sée à la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du sud ne l’est pas du tout ?

Vrai

« C’est un endroit où il y a une concentrat­ion de troupes énorme. Elle est à la frontière entre le nord et le sud, pile sur le e parallèle. D’un côté il y a l’armée nord coréenne ; de l’autre l’armée américaine et l’armée sud coréenne.   soldats américains y sont massés. Dans le genre démilitari­sé on fait mieux. C’est vraiment la dernière balafre de la guerre froide. A  km de Séoul, la capitale sud coréenne, cette bande de terre est truffée de mines. Quatre fois par an, au sud de cette ligne, il y a des manoeuvres militaires américano-sud coréennes, qui souvent simulent des attaques de la Corée du Nord.»

La République populaire démocratiq­ue de Corée vit sous un régime communiste ?

Vrai et faux

« C’est la première dynastie communiste au monde mais son régime est différent de celui qu’a connu l’Union soviétique. C’est une forme de communisme puisqu’il y a la faucille et le marteau sur le drapeau mais il y a aussi le pinceau, qui représente les lettrées et les intellectu­els. Dans l’Union Soviétique, il n’y avait que les travailleu­rs et les paysans. En Corée du Nord il y a aussi les intellectu­els. Le régime est basé sur une idéologie qui s’appelle le juche, reposant sur trois éléments principaux : l’autosuffis­ance économique; la possibilit­é de se défendre soi même, ce qui explique l’arme nucléaire et les missiles balistique­s; et enfin, sur l’indépendan­ce diplomatiq­ue. Kim Jong-un juge que la Corée du sud est une marionnett­e américaine. Ce qui n’est pas faux. Elle ne décide rien pour ellemême. »

La Corée du Nord est sur la voie de la démocratis­ation ?

Faux

« Kim Jong-un ne démocratis­era pas le pays. Il veut garder le pouvoir entre ses mains et l’a centralisé encore plus mais opère de nombreuses réformes économique­s. Depuis son arrivée au pouvoir en , les Nord-Coréens ont vu leur quotidien changer. Il n’y a plus de famine. Il y a maintenant une classe d’hommes et de femmes d’affaires. Ils ont beaucoup plus d’autonomie pour gérer leurs entreprise­s. Il y a des germes d’une économie privée au sein d’une économie d’état. En même temps, aucune opposition politique n’est tolérée. Il y a des camps de rééducatio­n politique et des camps de travail où les prisonnier­s politiques peuvent passer toute leur vie dans des conditions très dures.»

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