Pathé La Valette dans la 4e dimension
Vendredi 6 octobre, le multiplex de L’Avenue 83 proposera Blade Runner 2049 dans une version où les sensations sont aussi fortes que physiques. Seulement deux cinémas disposent de cette technologie en France.
Hier, ce n’était encore qu’un grand chantier. Mais dès vendredi prochain, ce sera la seule salle 4DX du sud de la France, la deuxième de l’Hexagone, après celle de La Villette à Paris. Rendezvous le 6 octobre, à 14 heures, au Pathé La Valette pour une première séance, avec le très attendu Blade Runner 2049. Attention, il n’y a que cent places ! Le cinéma est en effet en train d’équiper sa salle numéro 4 de cette technologie sud-coréenne. « Un procédé de diffusion qui nous amène aux extrêmes du cinéma immersif », explique le directeur de l’établissement Alain Poujol. « Une expérience hors norme », promet-il. Brouillard, vent, éclairs, mais aussi éclaboussures ou odeur : tout est fait pour plonger le spectateur physiquement dans l’action.
« Une plongée dans l’action»
À commencer par ces fauteuils dynamiques. Avec trois types de mouvements – le soulèvement, l’oscillation et le basculement –, ils permettent au spectateur d’être au plus proche de l’action du film. « On sent les balles siffler à ses oreilles! Une vraie plongée dans l’action », s’enthousiasme Alain Poujol, qui ne cache pas sa fierté devant les logos 4DX. Après avoir été le premier cinéma à proposer des séances en iMax laser, le Pathé La Valette s’affiche une nouvelle fois comme la figure de proue de sa maison mère. « Déjà en 1993, lorsque le Pathé Grand Ciel a ouvert, c’était le premier multiplex de France!», se rappelle le directeur. Et d’insister : « Ici, c’est le cinéma de France qui rassemble le plus de technologies innovantes. » Une innovation nécessaire qui a, selon le directeur, permis de freiner l’érosion du public. « C’est l’avenir du cinéma en salle », assène-t-il. À l’heure de la 4D à domicile, de la vidéo à la demande, de la production de film par des plateformes web type Netflix, «il faut sans cesse que nous ayons une longueur d’avance sur ce que les gens ont chez eux ».