La ville mise sur l’extension de la zone d’activités
La rareté du foncier dans l’agglomération toulonnaise fait que l’extension de 30 ha de la zone d’activités de la Poulasse (qui prendra le nom de ZAC des Anduès) est un espace stratégique qui intéresse au plus haut point les investisseurs. Le programme est à l’étude depuis quatre ans et les premières entreprises pourront s’installer d’ici à 3 ans. Une réunion publique a eu lieu à la salle des fêtes en présence de la Chambre de commerce et d’industrie du Var.
Un millier d’emplois créés
Durant des décennies, la commune a été qualifiée, à juste titre, de cité-dortoir. Depuis quelques années, elle affiche une nouvelle ambition, celle de devenir, avec ses voisines du canton, un bassin de vie. Les programmes immobiliers se multiplient (par obligation de logements sociaux mais aussi par une légitime nécessité d’évolution). Il devenait urgent de proposer à ces populations nouvelles des possibilités d’emplois. Les prévisions autour de cette nouvelle zone sont d’un millier. Outre l’emploi créé, cette zone est stratégique à plusieurs titres. D’abord elle dispose d’un positionnement privilégié par rapport aux infrastructures de transport. Ensuite d’une visibilité par rapport à cette même autoroute pour les enseignes. Enfin, d’un terrain presque plat, couvert majoritairement par des friches agricoles.
ha de bâtiments
Sur les 30 ha que compte le périmètre, 18 seulement seront consacrés à la construction. Le reste sera composé d’un maillage routier, de parkings, de bassins de rétention, des quelques habitations existantes et d’espaces paysagers qui rappellent le passé agricole des lieux. Le processus est donc très lent. D’autant plus lent que le périmètre ne compte pas moins de 29 propriétaires fonciers différents. Le maire à d’ores et déjà annoncé que dans le cas où une parcelle se situerait dans un lieu stratégique et que le propriétaire refuse de la vendre, il y aurait expropriation. Un centre de vie verra également le jour à la jonction des deux zones (ancienne et nouvelle). Il sera composé de services aux entreprises et de services aux salariés. Pour le reste, l’espace recevra des entreprises dites de « filières d’avenir » à savoir créatrice d’emplois, des commerçants et des artisans dans ce que l’on appelle de l’immobilier d’entreprises ou encore de l’hôtellerie. À noter que parmi les nombreuses études, celle qui prend en compte l’impact sur la faune et la flore sur les quatre saisons a révélé que le site représente peu de sensibilités écologiques, pas d’espèces rares, pas d’espèces protégées...