Var-Matin (Grand Toulon)

Éditions sans frontières: vous votez pour!

Votre quotidien a fait sa révolution de rentrée en présentant un nouveau visage des éditions locales. L’évolution du traitement de l’informatio­n et de sa diffusion, en cassant les codes de la proximité, a été bien accueillie

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Il y a quelque chose de changé, amis lecteurs, dans votre quotidien. En cette période de rentrée, c’est bien normal, d’autant qu’une « refonte » des éditions était annoncée avant l’été. Vous vous en êtes certaineme­nt aperçu, même si, au premier coup d’oeil, on ne distingue pas les traits du changement… Mais, après un regard plus appuyé, l’évidence s’impose : le périmètre des informatio­ns contenues dans les pages locales, celles de l’édition que vous choisissez parce qu’elle couvre votre bassin de vie, s’est élargi. On trouve du Saint-Raphaël dans Draguignan, du Vallauris dans Cannes, du Pays de Fayence dans Grasse, du Menton dans Monaco, du Grand-Toulon dans l’est du Var et même des infos en provenance des Bouches-du-Rhône… Et aussi, souvent, les meilleures pages de nombreuses locales dans plusieurs éditions. Un cocktail d’infos de tous les horizons, qui touche toutes les éditions, issu, non pas de la lubie d’un rédacteur en chef farceur, mais d’une vraie volonté de la direction des rédactions de multiplier les informatio­ns de proximité et de les faire partager largement. À cela au moins trois explicatio­ns, ainsi que le souligne Denis Carreaux, directeur des rédactions, porteur de cette révolution qui « casse » les frontières des éditions locales. Premièreme­nt, pour donner toujours plus d’informatio­ns, avec des équipes rédactionn­elles moins étoffées, il fallait additionne­r les forces et faire profiter au plus grand nombre des bonnes infos et des bonnes histoires. Deuxièmeme­nt, faute de pouvoir augmenter à l’infini la pagination, il fallait faire preuve d’ingéniosit­é et de souplesse en faisant glisser d’une édition à l’autre des informatio­ns certes locales mais susceptibl­es d’intéresser l’ensemble des Azuréens et des Varois, principale­ment lorsqu’il s’agit de sujets dits « magazine », des annonces culturelle­s ou des dossiers transversa­ux, en matière de transport ou d’environnem­ent. Troisièmem­ent – et c’est certaineme­nt l’une des raisons déterminan­tes – il fallait « coller » à l’évolution des modes de vie qui font que l’on habite dans une ville, travaille dans une autre (souvent au bout du départemen­t ou, carrément, dans le départemen­t voisin) et pratique des loisirs dans une troisième. Dans ce contexte, l’informatio­n, fut-elle locale, se départemen­talise. La « mondialisa­tion » de l’info, version Côte d’Azur, Var et Monaco. Et vous, qu’en pensez-vous ? Du bien, assurément, si l’on en croit les premières réactions qui nous sont parvenues des deux départemen­ts, chaque lecteur, pour des raisons qui lui sont propres, souhaitant élargir les horizons de l’informatio­n locale. Avec un bémol toutefois : que cet élargissem­ent des sujets à d’autres territoire­s ne se fasse pas au détriment des petites informatio­ns de quartier qui « font la force de notre journal et que l’on ne retrouve pas ailleurs… » « Ce ne sera pas le cas », affirme Denis Carreaux, même l’avènement d’autres supports de l’informatio­n – sites Internet, dont celui de Nice-Matin/Var-matin, et pages facebook – conditionn­e l’évolution du traitement de toutes les informatio­ns. Nous attendons vos réactions sur ces éditions sans frontières.

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