Un courrier adressé au président de la République
Lorsqu’elle a appris que l’arrêté favorable de l’ARS avait à nouveau été attaqué par les pharmaciens d’Aups, la maire de Régusse a immédiatement adressé un courrier à plusieurs élus de la région. Pas moins de lettres sont ainsi parties de la mairie pour informer les maires du secteur mais aussi le président de la Communauté d’agglomération dracénoise, le député de la circonscription, celui de la Communauté de communes Lacs et gorges du Verdon, les conseillers départementaux, le sénateur, le président des maires de France, le président des maires ruraux de France, le président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le président de la République et son épouse… Cela pour leur demander d’intervenir auprès du ministre de la Santé et de la Solidarité pour qu’elle ne casse pas l’arrêté de l’ARS et considère que Régusse dispose vraiment des habitants, recensement de l’INSEE à l’appui.
En zone fragile en matière de santé « J’ai bien sûr écrit au ministre de la Santé et de la Solidarité, Agnès Buzin, précise Anne Houy. J’espère qu’elle examinera elle-même ma requête et non ses services. Régusse est régi par la loi Montagne, le village se trouve en zone fragile en matière de santé depuis . Il n’est pas normal que les pharmaciens d’Aups veuillent garder ce monopole. L’été, leur pharmacie est bondée, il y a du monde dans la rue qui attend ! Tout cela est contre-productif. Des pharmaciens de Marignane ont fait demandes d’installation en dix ans ! Pourquoi les Régussois n’ont-ils pas le droit d’aller à pied à leur pharmacie ? »