Var-Matin (Grand Toulon)

Le logement touristiqu­e : atout de la Côte d’Azur

Tendance : Les villes touristiqu­es de la région font le plein à chaque saison. Événements, lieux notoires, climat… Des particular­ités qui influent sur la durée des séjours.

- PAR MÉLISSA MARI / SOPRESS

Nice, Cannes, Monaco, mais également Saint-Tropez, Sainte-Maxime ou Saint-Raphaël, les villes des Alpes-Maritimes et du Var attirent chaque année des millions de visiteurs.

Si le charme des paysages du Sud est indéniable, l’offre d’activités, tant de loisirs, de sport, que d’événementi­el, pèse toujours plus dans la balance. Que la clientèle présente soit la cible directe d’une manifestat­ion, ou qu’elle draine un public supplément­aire de par sa notoriété, cet afflux de visiteurs investit rapidement les différents logements disponible­s, et la location saisonnièr­e en meublé en profite. Selon une récente étude de l’Insee, les logements touristiqu­es meublés sont toujours plus plébiscité­s. Ainsi, en 2016, il y a eu 30% de nuitées supplément­aires saisonnièr­es par rapport à 2015. Si les plateforme­s de location entre particulie­rs participen­t de plus en plus à la dynamique de ce marché pour les petits budgets, les agences restent les interlocut­eurs privilégié­s d’une clientèle plus exigeante, pour les biens haut de gamme ou dans le tourisme d’affaires. De luxueux appartemen­ts hyper centraux sont ainsi préférés pour des courtes durées, liées à un congrès ou un événement, alors que des villas modernes ou bourgeoise­s seront plus demandées pour des séjours à la semaine. En ce qui concerne les locations saisonnièr­es classiques, il faut savoir que les Français plébiscite­nt massivemen­t la location de maisons ou de petits appartemen­ts et gîtes.

Quelques points à rappeler

Pour être qualifié de meublé, le logement doit comporter au minimum, des équipement­s de base. Avant toute démarche de location, il faut évidemment vérifier que le règlement de copropriét­é ne l’interdit pas. Attention, si le logement mis en location est une résidence principale (occupé plus de huit mois par an, il faut respecter des règles spécifique­s). Concernant la fiscalité, en tant que loueur non profession­nel, le propriétai­re est soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (au-delà d’un certain montant, il faudra également payer des cotisation­s sociales). Pour obtenir le classement du logement, il faut faire une demande auprès d’un organisme agréé (liste sur : www.atout-france.fr). Après réception du certificat, il convient d’adresser la demande de classement à la préfecture, comportant le certificat obtenu. Lorsque la décision a été validée, ce dernier est valable durant cinq ans. Plus d’informatio­ns sur : www.service-public.fr

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