Brèves immobilières
Point réforme : taxe d’habitation
Les annonces du gouvernement se précisent. À partir de l’an prochain, 80% des redevables de la taxe d’habitation devraient en être progressivement exonérés. Notamment les personnes seules, ayant un revenu annuel fiscal de référence inférieur à 27 000 euros (soit un revenu annuel de 30 000 euros). Les couples, toujours au sens fiscal du terme, mariés ou pacsés, sans enfant, dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 43 000 euros (soit 48 000 euros de revenu annuel), le seront également. Un abattement de 6000 euros devrait être prévu par demi-part supplémentaire. La mise en place de l’exonération devrait se faire sur trois ans (2018-2019-2020), à raison d’un tiers en moins de la taxe due chaque année (soit une exonération complète en 2020).
Investissement locatif
Une récente étude du Crédit Foncier, réalisée auprès de ses clients, et concernant les attentes et motivations des particuliers qui investissent dans l’immobilier, souligne quelques tendances intéressantes. Les personnes interrogées indiquent que si elles disposaient d’une somme à investir, elles privilégieraient en premier choix l’immobilier (70%), puis l’assurance-vie (15%), l’épargne sécurisée (8%) et les marchés financiers (7%). D’autre part, on apprend que l’âge moyen de l’investisseur est de 45 ans, généralement en couple (à 73%), avec un revenu moyen de 70 300 euros (pour le ménage). Il privilégie les appartements, avec en moyenne deux pièces, pour une surface de 45m2. Le coût médian est de 168 000 euros au premier semestre 2017. Pour acheter dans le neuf, la première motivation est fiscale (65% des répondants), alors que dans l’ancien, la fiscalité n’est que la septième motivation (13%), loin derrière le désir de se constituer un patrimoine (61%).