Christophe Poudenx marie théâtre et arts numériques
Théâtre et numérique peuvent-ils faire bon ménage ? C’est en tous cas le pari de Christophe Poudenx, comédien et nouvel enseignant à l’UFR Ingémédia de l’Université de Toulon. Ce jeune Valettois envisage de réaliser une trilogie autour du trans/posthumanisme pour y aborder les questions liées à l’utilisation du numérique, de l’univers internet et des réseaux sociaux, comme la chaîne YouTube. Comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il est en train de créer sa propre compagnie pour avoir une identité claire autour du théâtre, des arts vivants et des arts numériques.
Et voici comment tout a commencé
Pour vaincre sa timidité, Christophe Poudenx a débuté le théâtre à l’âge de 12 ans avec la compagnie Le Chien aboie (maintenant la compagnie A Contre temps). Il a continué jusqu’à ses 18 ans, puis a suivi des études scientifiques (médecine, biologie). « A 20 ans, je me suis inscrit au conservatoire de théâtre de Toulon où j’ai étudié pendant 6 six ans, raconte-t-il. J’ai obtenu mon diplôme d’étude théâtrale en 2011 et le premier prix du jury mention bien en 2013. En plus de la formation de comédien, je me suis intéressé à la danse, à la technique de la lumière et de la vidéo pour le spectacle, et à la performance. » Parallèlement, en 2010, le jeune homme a passé une licence Technique et activités de l’image et du son à l’UFR Ingémédia. Après plusieurs stages, des collaborations artistiques et des expérimentations personnelles, il a voulu approfondir ses connaissances.
Des rencontres et des prix
Christophe Poudenx a notamment suivi et obtenu le master arts du spectacle à Aix-en-Provence, en 2016. Là, il a rencontré d’autres jeunes metteurs en scène, dont Roxane Samperiz, qui a créé le spectacle Histoire(s) d’amour(s). Sa participation aux Rencontres internationales de théâtre universitaire d’Aix-en-Provence lui a valu les prix de la meilleure mise en scène, de la meilleure scénographie et du meilleur acteur. Ce projet a vu le jour, notamment, grâce à Isabelle Bourgeois, adjointe à la culture, qui a mis le Théâtre Marélios à disposition pendant une semaine. Nadine Agin, responsable du service culturel de La Garde, lui a ouvert les portes du Théâtre du Rocher, où il a été accueilli en résidence durant trois jours et testé son spectacle à deux reprises.