La Maison de Courbebaisse abrite un jeune peintre prodige
À seulement 27 ans, Marcos Lozano Merchan a déjà un parcours et des oeuvres remarquables à son actif. Dans son atelier de la Maison de Courbebaisse, prêté par la municipalité depuis un an, il crée acutellement des volets fermés et spots allumés pour « avoir une lumière constante », explique-t-il. Sa mère, admirative de la nature, et son père, architecte, ont toujours encouragé ce jeune artiste. Ils l’initient à la peinture, à l’art et à la philosophie. Sa découverte de Michel Ange le marque profondément. « Mon père m’a toujours dit que je suis resté blanc devant la chapelle Sixtine », raconte-t-il. Tout au long de sa jeune carrière, le maitre italien lui servira de modèle. Adolescent, Marcos suit un cursus scientifique et intègre l’école des beaux-arts de l’université Complutense à Madrid. « Dès l’université, je me suis senti artiste. Je faisais des travaux, pas des oeuvres, mais j’ai élargi mon réseau et j’ai appris tout le classique. On ne peut pas rejeter toutes les traditions, ou alors on fait n’importe quoi. La technique est primordiale L’artiste reste cinq années aux beaux-arts. En parallèle, il est sélectionné ou remporte différents concours », confiet-il. espagnols, européens, internationaux. Grâce à ses expériences, il peaufine sa technique, son approche, développe son réseau. Figuratif, art moderne, peinture, sculpture : il touche à tout. L’humain et les visages restent au centre de ses créations.
Cherche « disciples »
Inspiré par Velasquez et Miguel de Unamuno, la philosophie et le sentiment tragique de la vie l’inspirent et le tourmentent en permanence. Marcos est un perfectionniste. Il définit ses oeuvres comme « du réalisme espagnol ».« En Espagne, les gens vivent en vérité, même si elle est cruelle », explique-t-il. À noter que par volonté de transmettre et de recevoir, le jeune peintre ouvre son atelier à des « disciples ». L’appel est lancé.
Rens. www.marcoslozanomerchan.com