Ex-Ariel, un projet figé
Ce jeune commerçant, qui s’est installé rue Fabié, rêvait d’y habiter. Mais, comme d’autres prétendants à l’acquisition, il a dû remettre son rêve à plus tard. La Dolce Vita n’est pas encore à l’affiche de l’ex-cinéma L’Ariel. Six ans après la fermeture de six salles de cinéma, le projet d’un immeuble de cinq étages, abritant logements, un local commercial en rez-de-chaussée de m et disposant d’un parc souterrain de trois niveaux, n’est pas sorti de terre. Deux ans et demi après, le recours contre le permis de construire, délivré par la Ville à Bouygues Immobilier, reste d’actualité. Selon nos sources, le propriétaire de l’immeuble mitoyen à l’ex-cinéma L’Ariel et donnant sur la rue Victor-Clappier serait à l’origine de ce recours. Echaudé par les travaux du second tube qui auraient fragilisé l’immeuble, le propriétaire
n’aurait pas obtenu les garanties d’une consolidation du bâtiment dans le cadre des travaux (). Lequel abrite un cabinet d’expert-comptable, qui emploie dix-huit salariés. Aucune date d’audience au tribunal administratif n’est connue à ce jour. Si la commercialisation a été stoppée net en , Bouygues Immobilier n’abandonne pas le projet. « On ne renoncera pas. On ira au bout de la procédure et on défendra jusqu’au bout le projet. Notre permis est parfaitement valable. Nous avons une expérience assez solide dans la construction d’immeuble et nous ne portons pas atteinte aux immeubles voisins » , explique Pascal Pignon, directeur de l’agence Var Ouest. 1. La contrainte de la traversée souterraine a été prise en compte dans le cadre du permis instruit par les services de la Ville. Il a prescrit la production des études géotechniques démontrant que les fondations du projet de construction ne portent pas atteinte au tunnel.